Alexandre a quinze ans et vit seul avec son père, dans les coups et la violence, en révolte contre tous. Pour échapper à ce quotidien sans répit, Alex se réfugie dans son sport favori, l'aviron, et n'a qu'une obsession, gagner seul et à tout prix les championnats de Belgique. Son entraîneur, Sergi, et Murielle, la jeune fille dont il est amoureux, vont permettre à Alex de redécouvrir les valeurs humaines qu'il avait perdues.
Ah ça fait drôle de revoir une scène d'aviron avec Sergi Lopez qui fait du vélo derrière après Social Network. Plus de sincérité que d'envergure sur ce film belge de maltraitance paternelle binaire: Un père raté frappe son fils qui essaie lui de s'investir dans son sport, dans une première relation amoureuse, remords, culpabilité, affection sous cloche, on voit trop vite où on veut en venir. Accompagnement musical assez gauche aussi. Dans un registre de déniaisement adolescent bourrin, l'Eleve libre de Joachim Lafosse avait plus de répondant, de contenu.
2/6