Itso a pris ses distances avec ses parents jusqu'au jour où il secourt une famille turque, agressée par un groupe de néo-nazis. Parmi eux, se trouve son jeune frère Georgi, qui participe depuis peu à des ratonnades. En se rapprochant de Georgi et de la jolie Turque qu'il a sauvée, le tourmenté Itso entreprend un cheminement intérieur qui pourrait l'entraîner vers la voie du salut.
Beaucoup aimé ce premier film lumineux et désenchanté, superbe dans la captation de son pays (la Bulgarie) et dans sa foi dans l'homme (ça m'a d'ailleurs fait penser au peu vu mais totu aussi vibrant Boogie), dans son refus de la mièvrerie sans sombrer dans le misérabilisme en un entre-deux permanent où les états d'âmes de tout un chacun semblent flotter. Encore une belle découverte de la Quinzaine.
5/6