Dans une banlieue de Stockholm, dans un futur proche. Les souterrains européens sont reliés par un gigantesque métro. Roger évite de prendre le métro. il a l'impression que ses faits et gestes sont contrôlés, entend dans sa tête la voix d'un étranger... Pensant être victime d'une machination, il demande de l'aide à une jeune mannequin, Nina.
Projet d'animation nordique mélangeant personnages 3D et prises de vue réelles co-écrit avec le réalisateur danois du déjà très noir Princesses et agrémenté d'un casting de voix détonnant, Metropia s'annonce comme la grande réussite de film noir de ces dernières années, mixant théorie du complot mondialisé à la psyché méandreuse d'un worldwide nauséeux, gangréné par le marketing à puce et la mise sous contrôle totale. Très court et bien accompagné par du trip hop nordique à la Sigur Ros rajoutant à cette atmosphère lancinante où avancent mollement des ectoplasmes faisant autant songer à des figurines de porcelaines qu'à des cadavres sortis de la tête d'un Caro, Metropia vaut le détour et plavce d'emblée Saleh dans les noms dont on entendra de plus en plus parler.
5/6