Choquée par la foi extatique et aveugle d'Hadewijch, une novice, la mère supérieure la met à la porte du couvent. Hadewijch redevient Céline, jeune parisienne et fille de diplomate. Sa passion amoureuse pour Dieu, sa rage et sa rencontre avec Yassine et Nassir l'entraînent, entre grâce et folie, sur des chemins dangereux.
De deux choses l'une: Ou le nouveau Dumont sort comme d'habitude dans l'anonymatle plus total et se fait éjecter de tout son circuit de salles, ou cet Hadewijch assez différent du reste de sa filmo risque de faire parler de lui par une provocation très borderline au seuil de l'islamophobie. Par ailleurs et sans doute grâce à la candeur de sa jeune comédienne qui tranche avec les analphabètes nordistes inexpressives de l'humanité et la vie de Jesus, Dumont s'aventurerait presque parfois dans la comédie. En tout cas c'est assez surprenant, toujours aussi fort et rêche, prenant à contre-courant ce qui pourrait se passer dans du Dumont typique, et la toute fin assez mystérieuse peut s'interpréter différemment selon ce qu'on y voit
5/6
