Rescapé d'un massacre, Shingo a été élevé dans la résidence du samouraï Takakura. Adulte, il est devenu invincible au sabre et participe à de nombreux combats.
J’attendais de voir ce chambara avec une grande impatience étant donné sa forte réputation…
Je suis quand même resté un peu sur ma faim, le film est visuellement et esthétiquement d’une grande beauté, c’est presque indéniable, seulement il m’est resté une impression étrange d’inachèvement à la fin… Le film est très court, 1h10, et j’avais le sentiment qu’il manquait un bon quart d’heure. Après c’est peut être justement le point fort du film, ça dépend comment on perçoit la chose, de refuser de terminer le film par un combat épique qu’on attend, ça colle au personnage dépressif dans un sens… Maintenant faut que je le revois en m’y attendant, car c’est vrai que cette dernière séquence est sublime, d’une grande puissance, un insert flash back d’une grande beauté, le moment où toutes les strates temporelles et psychologiques se rejoignent ; avec rien, juste l’art du montage épuré et l’image d’une goutte de sang qui coule entre deux seins, absolument superbe… Après il manque peut être bien quelque chose, une ampleur, un discours, quelque chose qui vienne justifier la puissance esthétique, là parfois ça fait un fait exercice…
Sinon vraiment rien à voir avec l’esprit Baby Cart, on est très loin des expérimentations esthétiques autour de la violence, ici je crois qu’il n’y a presque pas de sang, on est plus au moment des combats dans les chorégraphies classes. Une grande épure là aussi.
Bon voilà je dois le revoir pour confirmer, sinon ça reste très beau bien sur, c’est que du plaisir.
Bub bouge ton cul et regarde le.
4,5/6
