Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme.
Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros.
Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures...
Un film choral sans doute un peu trop appliqué pour qu'il ne vire pas fatalement à la leçon d'histoire, mais profondément marqué par lepoids des actes et des mots. Casting inégal et sans doute un peu trop pléthorique pour s'y attacher vraiment avec un Robinson Stévenin trentenaire qui joue un champion de natation de 19 ans, un Adrien Jolivet assez bombesque en André Krazucki, un Simon Abkarian avec son regard de dogue fataliste. Seul problème inhérent à toute la filmo de Guédiguian, ce total manque de subtilité dans sa manière de représenter toutes les formes de racisme et de persécution, comme s'il forçait systématiquement on indignation, avec le choix également d'un Yann Trégouet tout sec en chef de police en collabo type.
3/6
Le débat avec Guédiguian qui a suivi sur la notion d'héroïsme contemporain notamment vis-à-vis des sans papiers, sur les terroristes d'hier qui deviennent les hommes valeureux de demain était plus passionnant que le film.