Roulant à travers les rues du vieux Porto, le réalisateur Manoel de Oliveira se souvient d'une promenade faite la nuit, à sa demande, quand il avait neuf ou dix ans, alors qu'il rentrait à la maison avec sa mère après une soirée au théâtre. Il se rappelle la ville de sa jeunesse au moyen de photographies ou de gravures qu'il oppose aux images d'aujourd'hui. Il évoque des rencontres, des conversations, des promenades au bord du fleuve, les endroits à la mode, la plage du Molhe, à Foz.
Mémoires du plus jeune cinéaste facétieux de la malice de l'Histoire *ça y est c'est placé* où les souvenirs de Porto et d'autour sont regroupés en images d'archives, photographies, et reconstitutions. Comme d'habitude chez Oliveira, j'ai le sentiment, que j'aime ou pas, d'avoir une vision un peu superficielle d'un univers auquel j'adhère peu mais l'approche plus sensible est déjà plus accueillante, moins bavardages bourgeois à enclume - je me suis surpris d'ailleurs à trouver la fin plutôt forte.
4/6