Clémence est une jeune avocate brillante qui vient de s'installer à son compte. Carriériste, elle ne souhaite pas s'engager en amour. Pour se débarrasser de son amant un peu trop collant et se faire accepter par son propriétaire allergique aux célibataires, elle décide de faire passer Farid, son accordeur de piano, pour son mari...
J'avais déjà été intrigué par les affiches à Cannes arborant un splendide "4 étoiles" signé "le public" *bah tiens*, en terme de promo je trouvais qu'il y avait un foutage de gueule assez charmant. Je m'attendais pas à Barry Lyndon mais peut-être pas non plus ce monument bouillesque, une sorte de truc complètement ringard et complètement amateur: l'écriture qui rappelle les pires scénarios que j'ai pu lire, ceux au sujet desquels je me disais "ça ça ne se fera jamais de toute façon", la laideur de l'image, la réalisateur qui donne l'impression que le mec est tout le temps embarrassé *mais où mettre ma caméra mais comment je filme ça, tiens un méga gros plan, tiens mon couloir de traviole*, ou les acteurs complètement à la ramasse entre Mylène Demongeot pas remise de ses folies gipsy de La Californie, Michel Duchaussoy qui a l'air mort, ou Hélène qui est complètement à l'eau mais tout le temps. Une sorte de mix entre un épisode de Plus belle la vie et du Collège des coeurs brisés, et ça pourrait être juste ça mais non, on te fout une tartine d'émotion du coeur avec du massacre en Algérie en perruque de drag-queen sur la soupe. C'est pas possible.
Comme la façon dont la love story (la plus pourrie que j'ai vu au ciné depuis des années, vraiment) est amenée. Comme le faux Only You qui retentit de temps en temps parce qu'ils n'ont pas pu se payer le vrai.
Indéboulonnable Laetitia Hubert Award d'or 2009.
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