Pier Paolo Pasolini débarque dans un pays d'Afrique. Il prend des notes, avec sa caméra, pour préparer son prochain film, une transposition de L'Orestie, La Tragédie d'Eschyle, dans l'Afrique d'aujourd'hui. De retour en Italie, il montre ses premières images à un groupe d'étudiants africains de l'université de Rome. Il leur demande leur avis...
Même si Carlotta s'est faite en exhumant les Pasolini, ressortir celui-ci qui tient plus de décombres de rush sur lesquels est placardée une vague note d'intention tient surtout de la blague d'orfèvre. Alors non je n'ai pas eu l'impression de découvrir une rareté ni même un réel travail réfléchi et j'ai perplexement pris mes jambes à mon cou au bout de dix minutes de cette insupportable fréquence de free jazz où deux faussets chantonnent Eschyle jusqu'à n'en plus finir.