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La Peau douce (François Truffaut, 1963)
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Auteur:  thepassionoflovers [ 28 Mar 2009, 11:35 ]
Sujet du message:  La Peau douce (François Truffaut, 1963)

[Info modo : post en réponse à un premier message effacé]


hal5 a écrit:
Il y a une façon presque hitchcockienne dans sa manière de mettre en scène la rencontre entre les deux amants, mais aussi dans celle de créer du suspense comme par exemple lors de la séquence de la soirée passée à Reims.


Un film clairement sous influence hitchcockienne; c'était exactement l'époque de ses entretiens avec Hitchcock.

Pour moi le meilleur Truffaut; l'un des deux ou trois seuls que je pourrais revoir avec plaisir...

Auteur:  Cosmo [ 29 Mar 2009, 09:18 ]
Sujet du message:  Re: La Peau douce (François Truffaut, 1963)

Vu il y a trèèèèèèèèès longtemps (je me demande même si c'est pas le premier Truffaut que j'ai vu) . Beaucoup aimé même si j'en garde peu de souvenir.

Auteur:  Mickey Willis [ 12 Juil 2020, 12:07 ]
Sujet du message:  Re: La Peau douce (François Truffaut, 1963)

Clairement hitchcockien, notamment la musique et surtout avec cette fin
où je trouve qu'il force même un peu le trait.

A part ça j'ai adoré, l'aspect thriller du film (très surprenant par ailleurs) fait justement planer, voir même annonce l'issue terrible de l'histoire.
Et sans surprise, c'est écrit de façon remarquable.

5/6

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 28 Avr 2021, 21:57 ]
Sujet du message:  Re: La Peau douce (François Truffaut, 1963)

Un régal pendant les deux premiers tiers. En effet, Truffaut filme cet amour adultère avec l'urgence et le suspense d'un thriller, mais sans pour autant négliger l'émotion. Bon, si Dorléac ne me touche guère, Jean Dessailly (acteur inconnu au bataillon pour ma part...) excelle dans le rôle principal: il est parfait avec son visage neutre et sans âge, et en même temps tu sens que ça bout sous la surface. Tout le jeu sur les lumières qui s'allument et s'éteignent au gré de ses moments de joie et de doute sont excellents. C'est tellement humain et universel.

Si j'apprécie le changement de point de vue à 1h30 de film, j'accroche par contre beaucoup moins à la résolution, grotesque et non-méritée, surtout que
Pierre Lachenay a déjà été puni lorsqu'il s'est fait larguer par sa femme ET par Dorléac. Du coup la carabine sous le trench coat, était-ce bien nécessaire...?

Auteur:  Art Core [ 07 Juin 2021, 09:42 ]
Sujet du message:  Re: La Peau douce (François Truffaut, 1963)

Pour faire plaisir à QGJ, mon avis, qui est très similaire au sien.
Je trouve le film très élégant, ça m'a assez surpris de la part de Truffaut, j'aurais pas pensé forcément à Hitchcock mais c'est vrai qu'il y a quelque chose de cet ordre là, cette manière de traiter cette histoire d'adultère comme un thriller, avec une certaine urgence. La scène géniale où il va présenter son film avec sa maîtresse mais que les galères s'accumulent qui les empêchent d'être ensemble avec lui qui court dans tous les sens c'est assez savoureux.
Surtout qu'en effet tu peux aisément imaginer où va le film, où va ce personnage d'intellectuel bourgeois qui s'invente une une histoire d'amour adolescente et qui s'y projette totalement. Et en effet le quasi inconnu Jean Desailly est parfait, ni trop beau, ni trop moche, juste sympathique.

C'est pourquoi en effet la fin est assez bizarre, surprenante d'une certaine manière mais pas vraiment satisfaisante. De toute façon je trouve le personnage de sa femme assez ratée, un peu le cliché misogyne de l'épouse hystérique. Mais excellente découverte et nouvelle preuve du caractère éclectique de la carrière de Truffaut tant je trouve que ce film ne ressemble à aucun de ses autres. Sur l'exact même sujet, La femme d'à côté n'a, par exemple, absolument rien à voir
mais fini tout aussi mal.

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