Célimène a trente-cinq ans.
Elle est écrivain mais n'écrit plus. Pas d'inspiration. Classique...
Célimène préfère se faire appeler Nathalie. Normal...
Son fils de sept ans, Adam, l'oblige à garder les pieds sur terre. Tout juste...
Son appartement est en travaux, Célimène, en attendant, vit chez sa mère. Difficile...
Anaïs a dix-sept ans.
Elle est fraîche, neuve, elle a l'arrogance de sa jeunesse. Tout un programme...
Elle poursuit Célimène, dérobe son courrier, l'attend partout. Inquiétant...
Anaïs veut convaincre Célimène d'écrire sur elle. Elle se propose comme sujet. Ben voyons...
Mais rien ne les réunit, rien ne les oppose non plus, l'entêtement de l'une vient se frotter à la fermeté de l'autre, et pourtant...
Le film n'est pas aussi énervant que son pitch, pourtant il a tout de la fantaisie moisie labrunesque agaçante. Mais c'est pas tellement ça. C'est pas non plus une nemesis de Vilaine comme le laisse penser l'affiche, d'ailleurs l'héroïne ne veut le mal, ni le bien de personne, juste posée là, parfois sans mot, l'appart en travaux, un nom qui change comme-ci comme-ça, et le film n'est à mon sens jamais meilleur que quand il joue la carte de l'absurde à fond (cf la séquence quasi ZAZ de l'avion), du verbeux volatil à mélancolie de clown blanc. Mais la dernière longue demi heure finit par tourner en rond et se mordre la queue (outre le fait que c'est quand même bien moche).
3/6
Sinon, on a retrouvé Sophie Guillemin!!!
