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Espion(s) (Nicolas Saada - 2009)
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Auteur:  Zad [ 01 Fév 2009, 09:15 ]
Sujet du message:  Espion(s) (Nicolas Saada - 2009)

Depuis que j'avais vu la bande-annonce, j'étais très curieux de voir ça : une potentielle nouvelle bonne surprise, après Go Fast, du côté du cinéma de genre à la française.

Et le film est assez conforme, justement, à sa b-a. Sec, réaliste, rigoureux, appliqué, parfois un peu trop appliqué, trop copie de bon élève qui a bien tiré sa double-marge à gauche. Mais ça vaut toujours mieux que les torchons dégueulasses façon Secret Défense...

Pas vraiment le temps de développer là tout de suite, mais en gros : la mise en scène est assez sèche, jamais gavée d'effets, peut-être un peu trop anti-spectaculaire par moment, parfois bizarrement équilibrée entre son réalisme et la manière dont elle est rattrapée par quelques tics (les fameuses séquences dans l'ombre comme on a toujours dans les films d'espionnage, y'en a une en particulier complètement décontextualisée, où Canet se voit expliquer sa mission à la lueur d'une lumière latérale on ignore où, séquence comme rajoutée au montage, entre deux fondus, tournée "nulle part") (si un jour je fais un film avec des espions, y'aura une scène où un type allume la lumière une fois pour toutes en lâchant "vous vous abîmez les yeux, les mecs").

Mais il y a vraiment quelque chose, dans la dynamique générale, dans la montée en tension, dans LA scène d'action, dans l'excellente direction d'acteurs (la romance ne tient que sur ses acteurs et les silences, pailhas est excellente d'ailleurs, l'impression de la découvrir pour la première fois), dans la sobriété générale, qui fait qu'on peut passer sur une légère propension à meubler un peu le manque de densité du scénario par des séquences de marches suivies (un peu trop de déambulations), à ne pas oser aller davantage à l'os, à ne pas oser retrancher un peu au montage (dès le départ dans l'aéroport, je trouve qu'il y a par ex quelques plans de situation en trop, non que les plans soient ratés, c'est juste qu'on pourrait en ôter un ou deux au bénéfice du rythme).

Je me relis et je me trouve un peu trop négatif : c'est une vraie belle surprise surgie de nulle part et ça vaut vraiment le déplacement.

Ah oui, au rayon des trucs que j'aime bien, j'aime bien que Saada soit conscient que ses effets numériques sont passables sans plus, pas honteux mais clairement numériques, et qu'il adapte son filmage en conséquence, privilégiant le surgissement et l'aspect furtif.

Fort possible que Liam adore.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 01 Fév 2009, 13:35 ]
Sujet du message:  Re: Espion(s) (Nicolas Saada - 2009)

Zad a écrit:
Fort possible que Liam adore.


Ah on va voir ça!

J'ai survolé ton avis pour pas trop en savoir.

Auteur:  Mr Chow [ 01 Fév 2009, 13:48 ]
Sujet du message: 

J'aime bien ce qu'il dit ici

"Il y a un truc qui me frappe en France aujourd’hui, c’est que quand on dit cinéma de genre, il faut comprendre soit, films pas très bien financés ou ultra gore, où le tour de force consiste à arracher l’œil d’un mec avec une épingle à nourrice, pour le manger ensuite aux petits oignons dans un chalet abandonné dans la Saône. Ou bien on est dans une espèce de truc rutilant, post-Henri Verneuil, où les commissariats font mille mètres carrés, où il y a des écrans plats dans chaque appartement, où tout le monde se balade en Volvo dernier modèle, et là, on est dans un ridicule un peu Conforama du genre."

et

"Dans les années 80, la musique pouvait se diviser en quatre grands genres : la pop, le jazz, le classique et la soul. A partir du début des années 90, l'arrivée des DJ et des radios spécialisées a entraîné une accumulation de "sous genres" musicaux, de "l'easy listening" au "rock indé" en passant par le "trip hop" et le "drum'n bass". La multiplication de ces mini genres a entraîné une multiplication de "tribus" musicales qui ne communiquaient plus entre elles, se contentant de gérer leur "bulle".

J'ai constaté un repli similaire dans la cinéphilie depuis quelques années avec l'apparition des webzines et des boutiques spécialisées : chacun défend sa marotte ou son "coin" spécifique : bis italien, cinéma américain des années 70, films de bastons thailandais etc...
Cette "sur spécialisation" des goûts a entraîné d'après moi un abandon un peu alarmant des "grands cinéastes" au profit de réalisateurs parfois intéressants, mais pas toujours indispensables. Il ne s'agit pas de juger cette nouvelle cinéphilie mais d'en voir les effets un peu pervers."

Auteur:  Tonton [ 01 Fév 2009, 21:59 ]
Sujet du message: 

Le film se regarde et passe tranquillement et le rythme lancinant permet à quelques séquences d'être bien troussées dans cette ambiance de calme avant la tempête. Mais l'ensemble n'atteint pas grand chose en fait. J'ai cru voir de l'Assayas posé, avec ses mini-jump cuts inutiles, son "plan coke", ses longues focales et autres déambulations un peu floues. Et puis ce dépaysement obligé à l'étranger, ça fait redite, y'a rien de bien original là-dedans. Les acteurs s'en sortent, mais c'est pas non plus l'extase. Canet est celui qui s'en sort le mieux, Girardot n'articule pas, c'est horrible. Les autres jouent sans l'air d'y croire une seconde. Du coup, je retiens pas grand chose, la mise en scène, la photo et la musique n'ont, pour moi, aucune touche qui fait décoller le film hors de sa pose qui ne va pas bien loin.
Bref, un vrai film de poseur, donc pas mauvais, juste pas pertinent pour un sou.

2/6

Auteur:  Jericho Cane [ 01 Fév 2009, 22:00 ]
Sujet du message: 

Mr Chow a écrit:
J'aime bien ce qu'il dit ici

"Il y a un truc qui me frappe en France aujourd’hui, c’est que quand on dit cinéma de genre, il faut comprendre soit, films pas très bien financés ou ultra gore, où le tour de force consiste à arracher l’œil d’un mec avec une épingle à nourrice, pour le manger ensuite aux petits oignons dans un chalet abandonné dans la Saône. Ou bien on est dans une espèce de truc rutilant, post-Henri Verneuil, où les commissariats font mille mètres carrés, où il y a des écrans plats dans chaque appartement, où tout le monde se balade en Volvo dernier modèle, et là, on est dans un ridicule un peu Conforama du genre."

et

"Dans les années 80, la musique pouvait se diviser en quatre grands genres : la pop, le jazz, le classique et la soul. A partir du début des années 90, l'arrivée des DJ et des radios spécialisées a entraîné une accumulation de "sous genres" musicaux, de "l'easy listening" au "rock indé" en passant par le "trip hop" et le "drum'n bass". La multiplication de ces mini genres a entraîné une multiplication de "tribus" musicales qui ne communiquaient plus entre elles, se contentant de gérer leur "bulle".

J'ai constaté un repli similaire dans la cinéphilie depuis quelques années avec l'apparition des webzines et des boutiques spécialisées : chacun défend sa marotte ou son "coin" spécifique : bis italien, cinéma américain des années 70, films de bastons thailandais etc...
Cette "sur spécialisation" des goûts a entraîné d'après moi un abandon un peu alarmant des "grands cinéastes" au profit de réalisateurs parfois intéressants, mais pas toujours indispensables. Il ne s'agit pas de juger cette nouvelle cinéphilie mais d'en voir les effets un peu pervers."

CE. MEC. A. TOUT. COMPRIS.

Auteur:  skip mccoy [ 01 Fév 2009, 22:12 ]
Sujet du message: 

Citation:
je réalise aujourd’hui que Preminger est peut-être le plus grand cinéaste classique américain, plus encore que Hitchcock et Lang. On a le meilleur des deux mondes, avec lui. On a la veine des grands directeurs d’acteurs qu’étaient Nicholas Ray et Kazan, avec la pureté plastique des films d’Hitchcock ou de Fritz Lang. Aujourd’hui, avec ma maturité de cinéphile, et même si Htichcock restera toujours mon modèle, Preminger a été essentiel dans ces dernières années parce qu’il m’a fait comprendre qu’on pouvait être pertinent et élégant en même temps, qu’on n’avait pas à choisir entre l’un et l’autre. Même la présence de L’Homme au bras d’or est importante aussi à cause de Sinatra, que l’on aperçoit aussi sur une photo dans l’un des cafés où va se saouler Guillaume. C’est une de mes idoles.

ça aussi c'est du putain de bon sens.

Auteur:  Tonton [ 01 Fév 2009, 22:18 ]
Sujet du message: 

J'ai jamais compris ce qu'on trouve fascinant dans l'homme au bras d'or. A part Sinatra, quoi.

Auteur:  the black addiction [ 01 Fév 2009, 22:19 ]
Sujet du message: 

oncletom a écrit:
J'ai jamais compris ce qu'on trouve fascinant dans l'homme au bras d'or. A part Sinatra, quoi.


Kim Novak.

Auteur:  Baptiste [ 01 Fév 2009, 22:24 ]
Sujet du message: 

Jericho Cane a écrit:
Mr Chow a écrit:
J'aime bien ce qu'il dit ici

"Il y a un truc qui me frappe en France aujourd’hui, c’est que quand on dit cinéma de genre, il faut comprendre soit, films pas très bien financés ou ultra gore, où le tour de force consiste à arracher l’œil d’un mec avec une épingle à nourrice, pour le manger ensuite aux petits oignons dans un chalet abandonné dans la Saône. Ou bien on est dans une espèce de truc rutilant, post-Henri Verneuil, où les commissariats font mille mètres carrés, où il y a des écrans plats dans chaque appartement, où tout le monde se balade en Volvo dernier modèle, et là, on est dans un ridicule un peu Conforama du genre."

et

"Dans les années 80, la musique pouvait se diviser en quatre grands genres : la pop, le jazz, le classique et la soul. A partir du début des années 90, l'arrivée des DJ et des radios spécialisées a entraîné une accumulation de "sous genres" musicaux, de "l'easy listening" au "rock indé" en passant par le "trip hop" et le "drum'n bass". La multiplication de ces mini genres a entraîné une multiplication de "tribus" musicales qui ne communiquaient plus entre elles, se contentant de gérer leur "bulle".

J'ai constaté un repli similaire dans la cinéphilie depuis quelques années avec l'apparition des webzines et des boutiques spécialisées : chacun défend sa marotte ou son "coin" spécifique : bis italien, cinéma américain des années 70, films de bastons thailandais etc...
Cette "sur spécialisation" des goûts a entraîné d'après moi un abandon un peu alarmant des "grands cinéastes" au profit de réalisateurs parfois intéressants, mais pas toujours indispensables. Il ne s'agit pas de juger cette nouvelle cinéphilie mais d'en voir les effets un peu pervers."

CE. MEC. A. TOUT. COMPRIS.


C'est une belle maniere de dire qu'il n'aime pas Tarantino.

Auteur:  skip mccoy [ 01 Fév 2009, 22:26 ]
Sujet du message: 

Baptiste a écrit:
Jericho Cane a écrit:
Mr Chow a écrit:
J'aime bien ce qu'il dit ici

"Il y a un truc qui me frappe en France aujourd’hui, c’est que quand on dit cinéma de genre, il faut comprendre soit, films pas très bien financés ou ultra gore, où le tour de force consiste à arracher l’œil d’un mec avec une épingle à nourrice, pour le manger ensuite aux petits oignons dans un chalet abandonné dans la Saône. Ou bien on est dans une espèce de truc rutilant, post-Henri Verneuil, où les commissariats font mille mètres carrés, où il y a des écrans plats dans chaque appartement, où tout le monde se balade en Volvo dernier modèle, et là, on est dans un ridicule un peu Conforama du genre."

et

"Dans les années 80, la musique pouvait se diviser en quatre grands genres : la pop, le jazz, le classique et la soul. A partir du début des années 90, l'arrivée des DJ et des radios spécialisées a entraîné une accumulation de "sous genres" musicaux, de "l'easy listening" au "rock indé" en passant par le "trip hop" et le "drum'n bass". La multiplication de ces mini genres a entraîné une multiplication de "tribus" musicales qui ne communiquaient plus entre elles, se contentant de gérer leur "bulle".

J'ai constaté un repli similaire dans la cinéphilie depuis quelques années avec l'apparition des webzines et des boutiques spécialisées : chacun défend sa marotte ou son "coin" spécifique : bis italien, cinéma américain des années 70, films de bastons thailandais etc...
Cette "sur spécialisation" des goûts a entraîné d'après moi un abandon un peu alarmant des "grands cinéastes" au profit de réalisateurs parfois intéressants, mais pas toujours indispensables. Il ne s'agit pas de juger cette nouvelle cinéphilie mais d'en voir les effets un peu pervers."

CE. MEC. A. TOUT. COMPRIS.


C'est une belle maniere de dire qu'il n'aime pas Tarantino.


il ne faut pas réduire un cinéaste aussi talentueux que Tarantino à la décadence morale et culturelle qu'il symbolise.

Auteur:  Zad [ 01 Fév 2009, 22:30 ]
Sujet du message: 

oncletom a écrit:
Le film se regarde et passe tranquillement et le rythme lancinant permet à quelques séquences d'être bien troussées dans cette ambiance de calme avant la tempête. Mais l'ensemble n'atteint pas grand chose en fait. J'ai cru voir de l'Assayas posé, avec ses mini-jump cuts inutiles, son "plan coke", ses longues focales et autres déambulations un peu floues. Et puis ce dépaysement obligé à l'étranger, ça fait redite, y'a rien de bien original là-dedans. Les acteurs s'en sortent, mais c'est pas non plus l'extase. Canet est celui qui s'en sort le mieux, Girardot n'articule pas, c'est horrible. Les autres jouent sans l'air d'y croire une seconde. Du coup, je retiens pas grand chose, la mise en scène, la photo et la musique n'ont, pour moi, aucune touche qui fait décoller le film hors de sa pose qui ne va pas bien loin.
Bref, un vrai film de poseur, donc pas mauvais, juste pas pertinent pour un sou.

2/6


je suis assez d'accord, et en même temps c'est à mille coudées au-dessus d'un Le Tueur, de Cédric Anger, qui avait ces défauts-là en exacerbé limite caricatural. Là, y'a quand même de vraies idées, une vraie tension, on s'emmerde pas, y'a des idées parfois, même si y'a rien de fou, rin qui décroche la mâchoire, on n'est pas dans du téléfilm.
et puis non, je peux pas te suivre sur la direction d'acteurs, que j'aime bcp bcp, même si oui, Girardot cabotine. Moi c'est surtout Pailhas qui m'a surpris.

disons que c'est du 4/6 encouragements.

Auteur:  Tonton [ 01 Fév 2009, 22:40 ]
Sujet du message: 

Je comprends, mais je vais pas voir un film pour le juger à l'aune des merdes que font les autres. Alors, certes, y'a quelque chose d'intéressant, on sent que Saada a une vision précise de ce qu'il veut partager avec le spectateur, qu'il fait pas juste mumuse avec son budget et son casting. Mais je n'y vois rien de plus qu'une proposition rallongée sur une heure quarante, une sorte d'essai confiné à sa propre réflexion. J'aime bien le personnage de Canet qui, à la façon de Mesrine dans L'instinct de mort, n'a aucune progression à faire, n'est qu'un homme dans la société, avec ses défauts et qualités intrinsèque, un truc que les français ne font pas souvent, privilégiant une pseudo montée psychologique virant systématiquement à la caricature outrancière. Mais ça, c'est un postulat enrobé dans une trame classique, des échanges inter-personnages bateaux, un filmage que je trouve également confiné à l'école, intéressante mais à mes yeux limitée, des critiques qui passent à la réa (j'ai vraiment trop pensé à Assayas, en mieux cela dit).

Auteur:  Baptiste [ 01 Fév 2009, 23:25 ]
Sujet du message: 

skip mccoy a écrit:
Baptiste a écrit:
Jericho Cane a écrit:
Mr Chow a écrit:
J'aime bien ce qu'il dit ici

"Il y a un truc qui me frappe en France aujourd’hui, c’est que quand on dit cinéma de genre, il faut comprendre soit, films pas très bien financés ou ultra gore, où le tour de force consiste à arracher l’œil d’un mec avec une épingle à nourrice, pour le manger ensuite aux petits oignons dans un chalet abandonné dans la Saône. Ou bien on est dans une espèce de truc rutilant, post-Henri Verneuil, où les commissariats font mille mètres carrés, où il y a des écrans plats dans chaque appartement, où tout le monde se balade en Volvo dernier modèle, et là, on est dans un ridicule un peu Conforama du genre."

et

"Dans les années 80, la musique pouvait se diviser en quatre grands genres : la pop, le jazz, le classique et la soul. A partir du début des années 90, l'arrivée des DJ et des radios spécialisées a entraîné une accumulation de "sous genres" musicaux, de "l'easy listening" au "rock indé" en passant par le "trip hop" et le "drum'n bass". La multiplication de ces mini genres a entraîné une multiplication de "tribus" musicales qui ne communiquaient plus entre elles, se contentant de gérer leur "bulle".

J'ai constaté un repli similaire dans la cinéphilie depuis quelques années avec l'apparition des webzines et des boutiques spécialisées : chacun défend sa marotte ou son "coin" spécifique : bis italien, cinéma américain des années 70, films de bastons thailandais etc...
Cette "sur spécialisation" des goûts a entraîné d'après moi un abandon un peu alarmant des "grands cinéastes" au profit de réalisateurs parfois intéressants, mais pas toujours indispensables. Il ne s'agit pas de juger cette nouvelle cinéphilie mais d'en voir les effets un peu pervers."

CE. MEC. A. TOUT. COMPRIS.


C'est une belle maniere de dire qu'il n'aime pas Tarantino.


il ne faut pas réduire un cinéaste aussi talentueux que Tarantino à la décadence morale et culturelle qu'il symbolise.


Loin de moi cette idee, j'adore Tarantino, mais ca m'etonnerait pas que le mec interviewe pense ainsi.

Auteur:  jiko [ 02 Fév 2009, 10:12 ]
Sujet du message: 

Moi c'est pareil que pour Zad. Bien aimé l'aspect solide de l'ensemble, la bonne tension pendant les scènes de suspens (la scène du diner par exemple), pas de psychologie (ou peu) des personnages, bons acteurs (même Girardot qui en fait beaucoup, mais je l'aime lui alors ça va), c'est pas la révolution du genre mais c'est plus qu'honorable, du bon boulot bien serré, pas de gras.
Il manque la scène où ça décolle complètement, où on se dit que là c'est fort (et il y avait du potentiel que ce soit au niveau de l'histoire d'amour, de l'action ou du suspens ça peut devenir formidable mais c'est toujours au bord, bien carré, y'a plein de jolies scènes mais rien qui transperce non plus).

Un 4/6 bien franc pour ma part.

Auteur:  jiko [ 02 Fév 2009, 10:34 ]
Sujet du message: 

Tiens dans la série des sous titres étranges, un "Fucking bastard !" traduit par un "Sacré français ! " bien rigolo.

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