Il ne reste plus que quarante-huit heures a Benson pour remettre un scenario dont il n'a pas ecrit la premiere ligne. Son adorable secretaire et le charme de Paris vont-ils inspirer le scenariste paresseux ?
Je partais très confiant, Audrey Hepburn et William Holden portés par Richard Quine, cinéaste dont l’intérêt grandi à chaque nouvelle vision. Pas déçu.
Ce qui choque le plus c’est l’esprit nouvelle vague du film, un esprit totalement assumé car c’est cité en dialogue. Un esprit libre dans le récit et dans ce personnage du scénariste qui n’a rien écrit trois jours avant échéance. Il va penser son film avec Hepburn et le spectateur va assister à la mise en scène du processus créatif, de la naissance à la fin des idées. Un ton léger et enivré qui embarque particulièrement bien, d’autant plus que la création des personnages fictifs est contrebalancée par la mise en scène d’une véritable romance entre les deux protagonistes… Un film de joueur, un film moderne qui réfléchit sur lui-même tout en conservant un véritable attrait du récit. Comment conserver le charme hollywoodien avec les expérimentations toutes européennes à l’époque, des expérimentations dont l’aspect ludique (accélérés, retour arrière ect…) est à préciser, aucune lourdeur « théorique » ici… Très très plaisant et assez inattendu.
Paris, When It Sizzles en VO.
