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Eddie et Venom sont en cavale. Chacun est traqué par ses semblables et alors que l'étau se resserre, le duo doit prendre une décision dévastatrice qui annonce la conclusion des aventures d'Eddie et de Venom.

La première réplique du film est littéralement "I am Knull". Et qu tu interprètes le terme en français ou en anglais, les 110 minutes qui suivent le confirment, s'avérant nulles et vides, confondant écriture décomplexée et écriture indigente.

Je ne m'étonne évidemment pas (tout comme vous ne devriez plus vous étonner que j'aille voir ce genre de film à la qualité connue d'avance), le film suit sur la lancée des deux précédents, dont la scénariste a été promue réalisatrice ce coup-ci, et donc se fiche de tout semblant de structure pour alterner scènes lolilol de ce buddy movie sous-exploité entre l'homme et son symbiote donnant lieu à des gags pour enfants semés le long d'une trame inexistante (le duo doit se rendre du Mexique à New York et donc on se fait prendre en stop par des hippies, puis on passe par Las Vegas, où on tombe sur la vieille asiatique qui tient l'épicerie dans les deux premiers films et donc ça donne une scène où Venom danse avec elle sur du Abba) et scènes de lore bordélique, non-sensique et ridicule qui sert de prétexte à la vrai intrigue (le sus-nommé Knull, créateur des symbiotes qui l'ont emprisonné envoie des monstres traquer le tandem parce qu'il peut repérer un Codex - formé lorsque le symbiote a ressuscité Eddie - dans la nuque de Venom et que ce Codex permettrait à Knull de s'évader, c'est aussi un enfant qui écrit visiblement).

L'action est dénuée d'idées, l'humour est dénué de rires, le studio est dénué de honte. .

Pire trilogie du genre. Pire trilogie tout court.

Tom, pitié, arrête-toi là.

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On fait un beau métier, y a pas à dire.

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Digne du scénario d'un épisode de San Ku Kai ! Respect.