L'histoire de deux garcons de seize ans d'une cite de la banlieue londonienne qui tombent amoureux l'un de l'autre.
Le film fait d'abord un peu peur, parce que ça a un peu vieilli (c'est très très 1996), parce que la réalisatrice (qui l'avoue elle-même dans les bonus) n'est pas un foudre de guerre, et puis ça marche beaucoup sur des effets de dialogues un peu lourdingues (ouais on est british on vit en HLM on a de la gouaille). En gros, dès qu'on n'est pas vraiment centrés sur les deux gamins (la voisine, on s'en fout, le copain de la mère, pareil), toutes les limites se voient davantage. Mais le film parvient à créer une empathie énorme pour ses deux petits héros (le sportif sensible un peu honteux et le rêveur franc-tireur qui s'assume plutôt), leurs scènes à eux deux sont des petits trésors de justesse, et le choix étant ici de raconter quelque chose de joyeux, ensoleillé, optimiste, non-dramatico-glauque, avec du Mama Cass à l'intérieur, malgré les maladresses, ça reste très mignon, très attachant, très fraichouille (bon la toute fin-fin est peut-être too much mais ça vient du coeur). Le petit brun fait très "premier petit copain idéal" en fait *sens du casting*
4/6
