Forum de FilmDeCulte

Chantal Letellier est une "femme admirable". Elle est avocate et elle gagne toujours. Dans son métier, c'est un cador, mais dans la vie privée c'est une chèvre. Divorcée sympathiquement, elle est flanquée de deux ados "très bien mal élevés". Côté coeur, c'est le désert : pas le temps. Comme il faut bien que le corps exulte, elle cède aux avances d'un client.
Sauf que l'homme tombe éperdument amoureux et s'incruste. Pour s'en débarrasser, elle entreprend des travaux afin de rendre sa maison impraticable. Pour couronner le tout, elle engage un jeune architecte colombien sans papiers, qu'elle vient de faire régulariser. Eperdu de reconnaissance, celui-ci va lui refaire sa maison en entier, à l'aide d'une équipe de "travailleurs au noir polyvalents". Elle n'en demandait pas tant !

Billy parle, dans sa critique, de sketch de Muriel Robin étiré, il y a un peu de ça, et puis un peu de bique qui saute sur du Cali dans son meeting PS et qui dans son appart de bourge bien-pensante s'encanaille en fumant un pétard avec un Noir, ou sort sa compil Cuba Chacha pour guincher avec ses ouvriers (car c'est une comédie sociale). Ca lorgne aussi vers les fantaisies moisies de Jeanne Labrune, jusqu'à un virage particulièrement périlleux et particulièrement foiré où Carole Bouquet (tellement Carole) fait du hip-hop face à Bernard Menez pour qu'il n'expulse pas ses potes sans-papiers. Tout le discours qui se veut concerné n'est que bourrinnement poinçonné Arts-et-Métiers direct par Levallois, toutes les bulles qui se veulent surréalistes font juste de la peine, et tout est horriblement ringard. J'avais plutôt bien aimé Post coïtum, animal triste pourtant.

1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Qu'est-ce que ça foutait sur Arte ?

Regarde bien l'affiche.

En bas.

A gauche.

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Ringard, certes, mais ça semblait plutôt assumé et j'avais pas trouvé ça antipathique.

Contrairement à la beauferie apparente (affiche criarde, Aldo Maccione), c'est du MK2-darling par une réal meuf un peu auteur et surtout un film adoré par la critique

http://www.allocine.fr/film/revuedepresse_gen_cfilm=56830.html

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Doll, it's a heartbreaking affair

Lol oui ça va plus vite que ma réponse.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Pour moi le décalage lunaire est assumé, mais ça m'étonnerait que Rouän joue la ringardise assumée. Et puis de toute façon c'est pas vraiment ça, le pire défaut du film. Je trouve pas le film antipathique non plus parce que je vois où ça veut aller, mais foulala comme le résultat fait mal aux yeux. Et fait haïr Carole Bouquet.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Mais y a rien, dedans, quoi! Et je revois ma note sur le top, j'avais mis 2,5, je capte pas... Sur à peu près le même souvenir, je mets 1/6, en fait...

Bon,je me suis pas réinfligé ça, j'ai mis les 4 fantastiques ... et bah pareil.

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C'est moins la connerie que le côté attention-whore désoeuvrée plutôt pête-couilles et désagréable que l'on relève chez moi, dès lors que l'on me pratique un peu.

Espace branleurs

Ah ouais j'ai zappé sur cette chose 5min.
On voyait Bouquet à table avec les ouvriers, qui lui donnait la facture de 43000 euros (putain !) et elle "ah ! mais c'est une somme!" puis leur fillait du pain.
Après eux disaient que c'était pour améliorer j'sais pas quoi, et elle "ah oui je vous comprends, au travail j'ai du fermer un hôtel car y vivaient 8 personnes par chambre pour 20 euros/personne", et là elle réveille le noir à table "bah alors mon ami vous n'avez pas bien dormi ?", et le black répond "non mon hôtel a été fermé j'ai pas dormi cette nuit"

Putain mais v'là le niveau...

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J'étais sorti totalement consterné de ce film.

Les séquences "comédies musicales", le propos bien-pensant, l'humour Aldo Maccione, Carole fumant un joint sur son toit en disant "Les sans papiers, ce sont des hommes aussi"... brrrrrr.