Troy et Gabriella, qui sont en dernière année, affrontent la perspective d'être séparés l'un de l'autre, puisqu'ils iront faire leurs études dans des universités différentes. Avec l'aide du reste des Wildcats, ils vont mettre en scène une comédie musicale élaborée reflétant leurs expériences, leurs espoirs et leurs craintes vis-à-vis de leur avenir. Riche d'une nouvelle musique extraordinaire et de numéros de danse inédits et exceptionnels conçus pour tirer parti au maximum du grand écran, ce film bouillonnant de jeunesse et d'énergie offrira le meilleur des jeunes artistes de East High...
http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/High-School-Musical-3-Nos-annees-lycee-8153.html
LE SNACK FRAIS A LA MOUSSE DE LAIT
Rassurant antidote à la vision tout est chaos d'une impie jeunesse élevée au happy hour, au tchat crapoteux et au string en cour de récré, High School Musical a fait son chemin via un improbable triomphe qui porte ce troisième opus jusqu'en salles. Calibré comme un menu Big Mac, le résultat est une cure aseptique d'une niaiserie funambulesque qui suscite un couinement du public dès le premier plan en sueur de Zac Efron, bientôt rejoint par Vanessa Hudgens et qui à eux deux feraient passer Mickey et Minnie pour des teufeurs dépravés dealant leur marie-jeanne dans les sous-sols de Fantasyland. Le cutie-honey-mimi spectacle peut très certainement charmer les toute jeunes nymphettes, mais on peut aussi avoir du mal avec cette fadeur Findus, ces tubes industriels interchangeables comme trente deux maquettes de face B d'ex-candidat à American Idol, cette écriture aussi fouillée qu'une intrigue d'un spot Barbie, où, ironiquement, les héros surlissés ne semblent servir que de sextoys. Reste à ouvrir grands les yeux devant Zac ("je veux tellement me réaliser que je vais hurler", chante t-il dans l'une de ses désormais cultes scènes de colère à gonflage de biceps) et Vanessa (qui pourrait, de sa mono-moue, envoyer valdinguer tous ses dialogues pour n'adresser en boucle que des "je suis... mignonne" à ses partenaires), la copine blonde forcément bitch mais pas trop, la copine black forcément Présidente des Etats-Unis-wannabe mais tout de même plus ou moins muette, le copain folli-folla mais qui invite quand même une meuf au bal du big love (ouf), le tout dans un grand jaillissement de confettis enthousiastes, laissez, ça va paisiblement leur passer.
1/6
Mais rien ne dépassera la critique de Talia Soghomonian pour Métro:
"Il y a peut-être deux chansons de trop, mais cela fait un bien fou de voir un film d'ados sans drame ni une goutte d'alcool."
Tu m'étonnes. Cela dit j'aime aussi beaucoup l'utilisation du "peut-être".
