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Boy A (John Crowley - 2008)
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Auteur:  DPSR [ 21 Oct 2008, 20:39 ]
Sujet du message:  Boy A (John Crowley - 2008)

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A 24 ans, Jack sort de prison où il a passé toute son adolescence pour un meurtre qu'il a commis lorsqu'il était enfant. Dès sa libération, Terry, assistant social, l'emmène le plus loin possible de ce scandale encore présent dans tous les esprits. Terry lui donne un autre nom, lui trouve un travail, une maison. Dans cette ville d'Angleterre qu'il ne connaît pas, Jack se construit une nouvelle vie à laquelle il tente de se tenir. Mais si l'anonymat est un répit, il est aussi une douloureuse contrainte puisque Jack ne peut révéler à ses nouveaux collègues ou amis, et à la fille dont il tombe amoureux, la vraie nature de son passé. Jusqu'au jour où, par hasard, Jack devient un héros local et que sa photo apparaît à la une des quotidiens...

Le film qui a raflé tous les prix possibles et imaginables de Dinard devant Hunger. Confirmation qu'il n'y a plus grand chose de nouveau à trifouiller en ce moment dans le cinéma anglais avec ce long runner de festival à la Il y a longtemps que je t'aime où tout est sur l'affiche. Honnête, jamais transcendant.
3/6

Auteur:  Blissfully [ 26 Jan 2009, 21:23 ]
Sujet du message:  Re: Boy A (John Crowley - 2008)

Cette tagline vous est offerte par Liane Foly dans son vison

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http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Boy-A-8731.html

LE MASQUE DU DEMON

Dans un tribunal, la caméra s'attarde sur des pieds qui ne touchent pas le sol, gamin pressentant le verdict dans un fauteuil dont l'accoudoir semble avoir été usé par l'attente anxieuse de précédents couperets. John Crowley distille ses flashbacks non pas pour jouer sur le suspens crapoteux, plutôt sur l'empathie du spectateur envers un jeune homme attachant mais qui possède pourtant, dit-on, le visage d'un démon. Boy A suit une quête de rédemption, dont le motif rappelle un fait divers qui a secoué le Royaume-Uni il y a une quinzaine d'années, passé horrible dilué dans l'anonymat, mais même avec un autre nom, dans une autre ville, les fantômes subsistent, dans les rêves comme à la porte. Au centre, un personnage fort, Jack, grand garçon de 24 ans mais qui, sortant de prison, ne sait rien de la vraie vie, chaussant ses Nike Escape comme un symbole. Crowley pianote sa partition du social anglais à son meilleur, qu'il s'agisse de l'efficacité de la mise en scène, le soin apporté à l'écriture, et l'interprétation impeccable avec notamment le jeune Andrew Garfield qui, malgré ses tics, fait figure de petite révélation en version fluette de Colin Farrell, avec cette fragilité que le comédien irlandais a pu exposer dans ses derniers films. Boy A ne traite ni d'ange ni de diable, offrant un constat entre ombres et lumières, où une vie peut être jetée à l'eau comme une anguille écorchée ou sauvée par hasard au bord d'une route. Collectionneur de prix (en témoigne sa razzia au dernier Festival du Film Britannique de Dinard), Boy A, malgré quelques rares faiblesses (tout ce qui entoure le fiston délaissé, en deus ex machina un cheveu expédié), est porté par une forte tension dramatique et un regard nuancé sur sa tragédie ordinaire.

4/6

Ca sort le 25 février et c'est mieux finalement de ne pas trop en savoir sur l'intrigue.

Auteur:  Allan [ 25 Fév 2009, 20:00 ]
Sujet du message: 

J'irais le voir pour la mise en scène qui est parvenue à susciter mon intérêt à travers la bande-annonce.
Je ne crois pas qu'il sorte en même temps qu'en France dans ma contrée, je m'impatiente déjà.

Auteur:  Ozymandias [ 02 Mar 2009, 15:59 ]
Sujet du message: 

Pas mal du tout. Quelques longueurs parfois, même si j'adhère au rythme. Mais ça n'est jamais lourdingue. Quelques bonnes séquences (la danse défoncée en boîte), de très bons acteurs (Peter Mullan, trop rare). La mise en scène contient de jolies choses.

4/6

Auteur:  xTom [ 05 Jan 2012, 16:29 ]
Sujet du message:  Re: Boy A (John Crowley - 2008)

Le film est une adaptation du roman de Jonathan Trigell, du même nom et, s'inspire d'un fait divers de 1993, la torture et le meurtre d'un enfant de trois ans (James Bulger) par deux jeunes garçons de dix ans (Robert Thompson, « Boy B » et Jon Venables, « Boy A »).

On suit un grand Andrew Garfield, incarnant le rôle de Jack Burridge. On suit la réinsertion de ce fameux Jack après avoir passé toute son adolescence en prison. Le film repose sur la performance d'acteur, que Andrew Garfield, à mon sens réussi. (malheureusement pour lui, on lui colle que des rôles ismilaires maintenant, peut-être que le costume rouge et bleu, lui ouvrira des portes..) L'acteur est touchant, émouvant, il arrive à faire passer toutes ses sensations ses malaises, le tout sur-renchérie par de bons choix du chef opérateur, offrant une lumière et des choix de cadres très représentative du ressenti du personnage. Le chef opérateur réalise de bon choix, mais il souffre également d'un léger manque d'expériences, on ressent parfoit des choix un peu trop « école », ce qui est dommage (lui aussi à son début de carrière).

Le rythme est le second point fort de ce film, car comme on s'en doute, le protagoniste va être rattrapé par son passé, ce qui enclenchera une descente et un climax très intense. La mise en scène est telle qu'on commence à suivre Jack à sa sortie de prison et, qu'on y apprend comment il y est rentré à l'aide d'un parallélisme avec des flashbacks et surtout des retours très brusques de ce qui hante Jack tous les jours.

Un film que je recommande.

5/6

DPSR a écrit:

Le film qui a raflé tous les prix possibles et imaginables de Dinard devant Hunger. Confirmation qu'il n'y a plus grand chose de nouveau à trifouiller en ce moment dans le cinéma anglais avec ce long runner de festival à la Il y a longtemps que je t'aime où tout est sur l'affiche. Honnête, jamais transcendant.

3/6


Hunger est pour moi, loin devant, mais je trouve la comparaison avec le film de Philippe Claudel, très limite, voir vexante. Philippe Claudel est un auteur, est ça se recent énormément dans son "film", la technique est très pauvre voir inexistante. Boy A se démarque de ses choix techniques qui on du sens et avec son acteur. Il y a longtemps que je t'aime avec ses nombreux faux raccords (c'est loin d'être le pire) ne peux pas en dire autant.

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