Un épaulard poursuit de sa vengeance le chasseur qui a tué sa femelle et sa portée...
L'opportuniste De Laurentiis promet du grand spectacle avec cette créature "bigger than" sensé renvoyer le grand requin blanc de "Jaws" au stade de petit joeur. Signifié d'ailleurs très franchement d'entrée de jeu avec une scène d'attaque où un requin blanc est pulvérisé par la baleine en question. Cependant le scénario est loin de la rigueur du film de Spielberg, on est dans un produit international plus erratique qui mélange à toute les sauces: on retrouve du Moby Dick, du cinéma catastrophe avec scène de destruction massive dans un petit village côtier, grande aventure polaire, poésie écologique, ballade mélancolique...
"Orca" du coup possède un sacré petit charme et finit par étonner en particulier dans son final assez radical. Le film est surtout porté par la BO de Morricone et la prestation de Richard Harris, très attachant en marin rustre gagnant progressivement en intensité psychologique. Le film essaye de toucher à quelque chose d'assez tragique et grandiose, malgré sa mise en scène anonyme et ça emporte d'autant plus si l'on gagne à être intéressé par le mammifère en question.
4/6
Bon je suis content j'ai pas cité Bronson.