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| The Edge of Love (John Maybury - 2008) https://forum.plan-sequence.com/the-edge-love-john-maybury-2008-t10419.html |
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| Auteur: | Mufti [ 18 Oct 2008, 09:39 ] |
| Sujet du message: | The Edge of Love (John Maybury - 2008) |
La vie du poète Dylan Thomas pendant le Blitz avec sa femme, son amie d'enfance et son mari soldat, ainsi que leur retraite au pays de Galles. Seconde collaboration entre Kiera Knightley et John Maybury et second fiasco. Le premier, The Jacket, était divertissant mais totalement vide, ici c'est chiant mais entrecoupé de fulgurances. Le problème de The Edge of Love, c'est qu'il a vite fait d'épuiser ses cartouches thématiques. On y parle de jalousie, de sentiments libres, de passion et de création, et surtout de jalousie. Et on a fait le tour de tout ça dans les 40 premières minutes et on passera les 70 suivantes à contempler le réalisateur composer ses cadres comme un photographes et s'éloigner de ses personnages comme s'il s'en moquait éperdument. Le cast globalement bon, Keira Knightley en tête, mais les personnages sont sans grand intérêt. A côté d'elle Sienna Miller ressemble à un thon. Dommage. 2/6 |
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| Auteur: | DPSR [ 18 Oct 2008, 14:23 ] |
| Sujet du message: | |
Oui c'est calamiteux ce truc: De la glue académique poissarde. |
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| Auteur: | Tom [ 05 Sep 2014, 23:33 ] |
| Sujet du message: | Re: The Edge of Love (John Maybury - 2008 |
Vu au boulot aujourd'hui, et je serais pas si sévère. Le trio/quatuor amoureux, parce que très tardivement verrouillé, permet des ambiguïtés plaisantes et peu de prises de têtes dans la première moitié du film. Et le côté ultra-maniéré du film (des idées, mais aussi beaucoup de coloriage) laisse entrevoir une vision parfois assez marquante du Londres durant la Seconde guerre mondiale, univers sans dessus-dessous, devenu une terre pleine de possibilités, mais aussi un décalque un peu absurde du quotidien (scène assez forte dans la grande salle aux lustres attaquée, qu'on explore dans le noir total à la lampe de poche, entre les cadavres qui riaient 5 secondes plus tôt). Bon, la deuxième partie se fait beaucoup plus chiante, et le film, au-delà de l'ennui, n'évite des saillies de kitsch assez embarrassante. Badalamenti recycle sa partoche pour Jeunet... Globalement oubliable, mais j'ai pas trouvé ça honteux, au moins ça essaie. |
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