http://www.filmdeculte.com/cinema/actualite/Super-blonde-8097.html
Après avoir passé sa vie au Manoir Playboy, Shelley, une playmate du célèbre magazine de charme, est injustement mise à la porte. Ne sachant où aller, elle atterrit dans une association d'étudiantes menacées d'expulsion si elles ne parviennent pas à attirer de nouveaux membres.
Décidée à les aider, Shelley va utiliser toutes ses ressources de pin-up pour transformer les filles en créatures de rêve et faire de Zeta Alpha Zeta une des associations les plus populaires du campus...
Après l'apéritif (son petit rôle dans Lost in Translation), après le plat de résistance (son morceau de bravoure dans Smiley Face), Anna Faris remet le couvert avec son emploi de blonde nunucho-lunaire via le dessert Super Blonde. Mais la comparaison avec la comédie de Gregg Araki, sortie en début d'année, fait mal : là où Smiley Face faisait preuve d'un turbo dynamisme de cartoon (mise en scène, montage, musique, couleurs), Super Blonde est tricoté par des doigts un rien ankylosés qui privent de folie cette comédie pétasse et fière de l'être, barbouillée de Jennyfer et de Pimkie, d'Avril Lavigne et de fiesta en bikini. Le film, trop calibré, se soucie un peu trop de ses bons sentiments collants alors qu'on l'aurait aimé plus effronté. Mais les gags joyeusement navrants, garantis 0% règle de trois, prennent le dessus sur les gags navrants tout court, et l'énorme talent comique d'Anna Faris fait le reste - sans elle (et surtout avec des seconds rôles comme l'épouvantable Colin Hanks), Super Blonde s'écroulerait comme un rose château de cartes.
3/6
A noter qu'aujourd'hui, les fausses-moches en fait-canon, on se donne même plus la peine de les affubler de lunettes (aaaah les lunettes qui rendent moche), on leur met juste genre une écharpe bordeau autour du cou *ayé t'es un cageot*
