Forum de FilmDeCulte

Héritier d’une grande fortune familiale, Jin-hyuk a tout pour lui : l’argent, l’allure, le charme… Tout sauf l’amour, qu’il cherche désespérément, à moins que cela ne soit autre chose… Sûr d’avoir trouvé un bon moyen pour attirer les femmes, il ouvre une pâtisserie et y embauche Sun-woo, un chef talentueux (et bourreau des cœurs des boîtes gay de Séoul), Gi-beom, un ex-champion de boxe et Su-young, un ancien garde du corps. L’échoppe, baptisée « Antique », met peu à peu le quartier sens dessus dessous.

Et après Grégoire Colin au Japon, voilà Andy Gillet en Corée (oui oui, c’est lui sur la photo)

Bon c’est un peu du n’importe quoi, mais pas forcément dans le bon sens du terme.
C'est vendu comme une comédie gay hystérique fluo (genre The Iron Ladies), et ça commence effectivement comme ça, mais ça vire sans prévenir (et sans aucune raison, surtout) au polar-à-rédemption sur des enlèvements pédophiles plus drôles du tout (avec d’hallucinantes images subliminales de tortures à base de pâtisserie ?!?), puis zou on repasse par la case grand mélo style Le Chocolat (oui, je ne vais plus faire que des comparaisons, maintenant). Bref, pour reprendre la métaphore du scénario, si ce film était un gâteau, il serait surement dégueu vu que les ingrédients ne se mélangent pas du tout.

Mais j’avoue que j’ai pris un plaisir coupable à le regarder celui-là, malgré ou à cause de son coté foutraque pas possible (« oui, faisons trois films en un sans se soucier de la cohérence! »). La partie comédie gay fonctionne plutôt pas trop mal je trouve, tellement superficielle (plus qu’ hystérique) que c’en était très reposant Je sais pas, je dois être plus client des comédies gay débiles ratées que des mélos chinois ratés ou des films sociaux israéliens ratés…

Par contre, me rendre compte le lendemain que c’est fait pas un des deux réals du beau Memento Mori, ça m’a quand même donné envie de baisser ma note, mais bon…
3/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

Moi c'était ma séance Bancs publics, qui t'énerve pas seulement parce que tu trouves ça à chier, mais vraiment parce que tu sens des griffes qui te volent ton temps que tu ne rattraperas jamais.

Sinon en voyant ça, tu comprends pourquoi le cinéma coréen, après sa grosse vague, s'est complètement cassé la gueule ces derniers temps, enfermé dans sa monoformule où le cinéma n'est plus question que de chef op à image lisse et décorateur à meubles qui brillent. Evidemment je ne mets pas dans ce sac les gros grands noms mais à part quelques exceptions...

Quand tu vois Hansel et Gretel (qui est au-dessus, quand même), c'est le même systématisme: l'impression que les mecs ne peuvent raconter qu'une histoire autour de laquelle on peint un argument qui tient 20 minutes (le conte d'Hansel et Gretel pour l'un, l'ouverture d'une patisserie chic dans l'autre) et puis après on tombe sempiternellement forever and ever sur l'éternelle histoire interchangeable d'enfants qui se prennent des barres en fer dans le cul, de mère de famille qui se défonce le crâne contre les commodes ("Mais pourquoi tu fais ça?" "PARCE QUE JE SUIS COREENNE!") et de mecs qui se crachent à la gueule quand il ne se mettent pas leurs pieds dedans.

(à noter que cette dernière phrase colle tout à fait à toutes les scènes de Breathless, grand film somme du déclin coréen)

Là ça vire en plus au n'importe quoi entre Andy Gillet qui te parle pâte à croissant, du gay au charme diabolique qui ressemble à Nadiya, du gosse abusé, des fantômes, avec un montage à te faire dégueuler et un faux chic digne du Bistrot romain.

Moi j'ai trouvé ça horrible.

0-1/6

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Doll, it's a heartbreaking affair