Dans un futur proche, un condamné à mort accepte de participer à une expérience suite à sa survie à son exécution. Mais un combat bien pire que la mort l'attend dans le centre scientifique, car, depuis peu, le gouvernement souhaite expérimenter un nouveau virus extraterrestre...
Malgré une photo toujours aussi moche (mais pas de la même manière que la sursaturation cache-misère type mauvais jeu vidéo de Aragami), Kitamura arrive à nous montrer de réelles qualités visuelles et une réelle originalité. Sur un scénario abracadabrant, alternant le pur nawak et les représentations sociales clichés (les militaires, les scientifiques, le progrès, le condamné à mort…), On arrive à s’amuser et même de temps un temps à prendre un certain pied visuel (c’est marrant ça, comme expression). Au final, ça donne un truc pas du tout nanardesque, on sent qu’on arrive dans un vrai univers personnel, mais ça reste plombé par une photo de mauvais DV rappelant ce que le japon peut faire de plus mauvais en termes de direct to vidéo. On se rassurera en se disant que Kitamura arrive à en tirer le meilleur parti même si c’est insuffisant. Et sur le scénar, on peut dire que ça va finalement pas trop mal avec la surenchère visuelle.
Le film qui me réconcilie avec Kitamura et le côté Tsui Hark japonais du pauvre me donne envie de lui laisser une chance.
3,5/6 généreux.