Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Rollerball (Norman Jewison - 1975)
https://forum.plan-sequence.com/rollerball-norman-jewison-1975-t10158-15.html
Page 2 sur 3

Auteur:  Zad [ 07 Sep 2008, 11:05 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
:lol: Madame je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde.


ah carrément "une merde" ? j'aurais vraiment vraiment aimé que tu m'expliques, du coup.

non parce que là, c'est un peu l'envers de ce que tu me reproches habituellement (à tort bien sûr, car je suis irréprochable, beau, grand, fort, bien-odorant, joli, fin, formidable) : là je développe et argumente et toi tu dis juste que c'est une merde, et je t'avoue que les bras (que j'ai sublimes) m'en tombent.

Auteur:  the black addiction [ 07 Sep 2008, 11:15 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
the black addiction a écrit:
:lol: Madame je n'écrirai rien sur ce film, c'est une merde.


ah carrément "une merde" ? j'aurais vraiment vraiment aimé que tu m'expliques, du coup.

non parce que là, c'est un peu l'envers de ce que tu me reproches habituellement (à tort bien sûr, car je suis irréprochable, beau, grand, fort, bien-odorant, joli, fin, formidable) : là je développe et argumente et toi tu dis juste que c'est une merde, et je t'avoue que les bras (que j'ai sublimes) m'en tombent.


Ah tu vois comme c'est chiant hein ! :twisted:

Non je dirai pas forcément une merde, mais j'ai vraiment le souvenir d'un truc super convenu, ça fait vraiment pas parti des films américains que je retiens dans les années 70 (quand tu vois cette decennie de fou, tu compares forcement). Mais encore une fois, sans repartir sur le débat stérile qui est entre nous, car il ne mène nulle part, on a une vision trop opposé du cinéma, tu dis que c'est bien filmé ect... si tu veux, mais le film ne m'offre rien de plus qu'une technique correcte qui sert un sujet incarné à moitié, voir pas du tout. C'est un produit traditionnel des années 70 pour moi, mais tu kiffes ce que tu veux bien sur.

Auteur:  Zad [ 07 Sep 2008, 11:27 ]
Sujet du message: 

ah non, non, je proteste, je dis pas "ouais c'est bien filmé, techniquement il assure", non, non, au contraire, je parle d'incarnation, d'émotion, etc.

Auteur:  the black addiction [ 07 Sep 2008, 12:12 ]
Sujet du message: 

Ouais viteuf quoi, tu parles surtout d'une mise en scène bluffante, donc je me contenterai de dire que je ne la trouve pas bluffante. Mais bon, c'est surtout car ce film ne m'inspire pas grand chose et surtout que j'ai pas le temps d'en dire davantage.

Auteur:  Zad [ 07 Sep 2008, 12:55 ]
Sujet du message: 

tu l'as vu quand?

Auteur:  the black addiction [ 07 Sep 2008, 15:13 ]
Sujet du message: 

Je me souviens plus, pourquoi ?

Auteur:  Zad [ 07 Sep 2008, 15:14 ]
Sujet du message: 

savoir si tu l'as vu depuis longtemps ou pas.
mon avis de y'a qq années, par ex, j'aime mieux pas m'y fier ;)

Auteur:  the black addiction [ 07 Sep 2008, 15:17 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
savoir si tu l'as vu depuis longtemps ou pas.
mon avis de y'a qq années, par ex, j'aime mieux pas m'y fier ;)


Ah mais j'ai pas dit que je ne reverrais jamais le film si l'occasion se présente. Mais si je te parle d'un film que tu as vu y a quatre ans tu vas quand même me dire si tu l'avais trouvé pourri ou pas, non ? Et puis je pense pas être un ovni, je ne suis pas le seul à penser du mal de ce film. Enfin bref.

Auteur:  Zad [ 07 Sep 2008, 15:21 ]
Sujet du message: 

oui, oui, c'est juste que j'ai tellement surkiffé que je cherche la faille ;) :P

Auteur:  the black addiction [ 07 Sep 2008, 15:25 ]
Sujet du message: 

Fais comme moi avec toi, abandonne les recherches. :wink:

Auteur:  Bub [ 08 Sep 2008, 16:04 ]
Sujet du message: 

Vu y a quelques temps déjà, mais très proche de la vision de Zad...
Des la première scène on ne sais pas où on est pourquoi, qu'est ce qu'on y fait, et c'est là que ce situe le premier décalage entre le spectacle présenté et le propos du film. Ensuite on alterne entre un specacle jubilatoire ou figure une violence sugerée très fine et tout une mise en scène du regard sur le spéctacle.

C'est pour ça que quand Zad parle de mise en scène bluffante, j'ai l'impression qu'il parle de la façon qu'a ce film de rendre la violence sans en rajouter en termes graphique, de jongler entre le spectacle, le spectateur et le recul sur la situation.
Du coup on a vraiment une description d'atmosphère assez originale(vaguement 70's, assez convenu, non je ne vois pas, TBA, je ne vois pas où tu pourrais avoir vaguement vu un truc comme ça. Sauf dans le remake qui est vraiment vaguement aussi bon...), avec une regard acéré et un belle finesse dans le propos et la représentation...
C'est avec une certaine finesse restituant le procédé que Jewison nous met en face de notre appréciation du spectacle tout en nous le rendant repoussant...

Enfin j'arrête pour l'instant, c'est plus très frais dans mes souvenirs, mais c'est une des excellentes anticipations des 70's...

(En tout cas, très envie de le revoir).



Zad, de Jewison, je te conseille tout ce qu'il a fait jusqu'à la fin des années 70. Après, c'est surtout chiant.

Mais l'original de Thomas Crown est très bon, et le Kid de Cinincati est sympa aussi.

Auteur:  the black addiction [ 08 Sep 2008, 16:05 ]
Sujet du message: 

Karl le mort-vivant a écrit:



Zad, de Jewison, je te conseille tout ce qu'il a fait jusqu'à la fin des années 70. Après, c'est surtout chiant.

)


C'est vrai que avant c'est de la tuerie.

Auteur:  Bub [ 08 Sep 2008, 16:09 ]
Sujet du message: 

the black addiction a écrit:
Karl le mort-vivant a écrit:



Zad, de Jewison, je te conseille tout ce qu'il a fait jusqu'à la fin des années 70. Après, c'est surtout chiant.

)


C'est vrai que avant c'est de la tuerie.



Ouais, ça déchirre, c'est du grand style, Monsieur.

Auteur:  Film Freak [ 06 Nov 2023, 13:09 ]
Sujet du message:  Re:

Film Freak a écrit:
Film tout daté tout mou dans mon souvenir.

Un peu comme le remake en fait.

J'hallucine complètement de ce message car je pensais n'avoir jamais vu le film (je ne l'avais pas noté sur IMDb). Pas une seule seconde ne m'a évoqué une quelconque bribe enfouie quelque part dans ma mémoire. Soit je mentais pour une raison obscure, soit le film ne m'avait vraiment laissé absolument aucun souvenir impérissable.

Et il n'est pas impossible que ce soit le cas car en le voyant aujourd'hui, j'ai trouvé ça vraiment pas ouf.

J'hallucine donc tout autant face au message de Zad qui ouvre ce topic.

Il y a en tout trois matches dans le film et il faut attendre le deuxième pour que la promesse de violence l'affiche, avec son gant à pointes et sa boule de métal, soit tenue dans l'illustration de la violence d'un sport qui n'est qu'un jeu du cirque au profit de corporations devenues plus dominantes que jamais. Mais au-delà de ce postulat dystopique un peu standard, le propos politique du film m'apparaît complètement sous-cuit, notamment dans cette séquence didactique aux deux tiers, lorsque le méchant cadre manipulateur, avant de soumettre l'élimination du héros à un vote du quorum, explique que le rollerball existe pour montrer l'inanité de l'effort individuel. Ah? En quoi? Pourquoi? L'effort individuel serait-il une menace pour ce système oppressant? Ne serait-ce pas plutôt une révolte collective qui pourrait en venir à bout? Certes, les mouvements se rassemblent souvent autour d'une figure centrale (et tu sens le pont entre le précédent Jewison, Jesus Christ Superstar, et celui-ci) mais dans ce cas-là, pourquoi exploiter le sport pour contrôler la foule? C'est débile, le sport favorise justement l'émergence de l'individu, même pour les sports collectifs, il y a toujours des stars.

Enfin loin de moi la volonté d'appliquer une grille ultra-terre-à-terre à ce film de SF mais je ne trouve pas ça très cohérent. Mais surtout pas très intéressant.

Entre les trois matches en question (un en ouverture, un au midpoint et un en clôture), on se fait chier à regarder le protagoniste flairer l'entourloupe et s'interroger, cherchant à en savoir plus (ce qui consiste à le montrer visiter tel ou tel bureau et parler à un employé pour avoir accès à de la documentation et la scène de l'ordinateur Zero est, à ce titre, d'un ridicule achevé) et déplorer la mutation de sa compagne désignée dans des scènes qui peinent à être incarnées (il regarde des vidéos d'elle et d'eux, dont on se demande qui les a filmé d'ailleurs). Zad trouve que l'on ressent "son immense tristesse", mouais.

Mais le plus étonnant demeurent ses éloges envers la mise en scène que j'ai trouvé vraiment en deçà.
Pour les scènes de rollerball, je trouve qu'on n'est pas loin de la captation, je n'y trouve justement aucune violence dans le découpage, c'est relativement fonctionnel. J'ai passé les matches à déplorer qu'un réalisateur un peu plus formaliste ne se soit pas prêté à l'exercice.
Le reste du temps, on dirait que Jewison venait de découvrir l'existence de la bague de zoom sur la caméra. La quasi-intégralité du langage du film repose dessus. Par moments, ça marche, ça apporte une certaine tension, ça nous fait entrer dans la psyché du personnage, mais très souvent, c'est random.
Quant à "l'onirisme ruizien" du montage parallèle entre la discussion du gentil avec le méchant et les convives bourrés qui tirent au pistolet bazooka sur des arbres, je trouve ça d'une grossièreté incongrue. Il aurait fallu y aller à fond tout le long, c'est à Verhoeven qu'il aurait fallu filer le film.

D'ailleurs, si ça m'a vaguement donné envie de revoir le remake raté de McTiernan, je n'ai cessé de me dire durant tout le film que les versions réussies de cette histoire de sportifs sacrifiés pour le business étaient plutôt L'Enfer du dimanche et Speed Racer.

Auteur:  Cosmo [ 06 Nov 2023, 13:35 ]
Sujet du message:  Re: Rollerball (Norman Jewison - 1975)

Même moi je savais que tu l'avais vu !

Page 2 sur 3 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/