Forum de FilmDeCulte

Après son divorce, Yilan, une jeune femme chinoise installée dans une petite ville des États-Unis, reçoit la visite de son père, M. Shi, vivant à Pékin, et désireux de l'aider à surmonter sa peine. M. Shi découvre alors avec surprise la vie de sa fille dans ce pays étranger et il comprend rapidement qu'elle n'a pas vraiment besoin de lui, qu'elle ne souffre pas de sa séparation avec son mari.
Tout maintenant les éloigne : leurs cultures, leurs modes de vie, leurs langages et la communication entre le père et la fille semble impossible. Yilan refuse l'aide de son père et avec elle, l'héritage de la culture chinoise, le poids de son passé.

Un tout petit film qui carbure à l'économie avec son peu de personnages et sa mise en scène très effacée (on finit par se dire que ça fonctionnerait même mieux au théâtre) sur les différences culturelles sous l'angle du prisme de l'âge. Le film reste souvent trop dans la retenue, dans la délicatesse dramaturgique un peu somnolente mais ça se laisse voir.
3/6

'La princesse du Nebraska' tourné avec les bouts de budget restant de ce film mérite plus le détour je trouve

Tiens La princesse du Nebraska c'est ce qui passera juste après la seance de Savage Eye. Il me tarde le 13 aout je vous le dis.

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Why there is so much trouble in this world?

Cher nouvel habitant du loft je te conseille d'aller faire un tour sur http://tops.plan-sequence.com/top.php histoire de voir ce que tu as dans le ventre.

Un vrai film Cajoline que ce Millier blablabla, pas dans le sens "nounours niais et propre", plutôt l'attachement immédiat qui s'installe ici, cette douceur bienveillante et cette simplicité dans le regard et le traitement des personnages. Wayne Wang se montre à l'aise dans la tarte à la crème de l'incommunicable, du fait de la langue ou des générations, des scènes de comédie avec la mémé iranienne à celles plus poignantes avec la fille, grâce à cette justesse de ton, une délicatesse assez désarmante, des blessures d'un personnage enfermé dans ses illusions, aux maladresses d'un autre incapable de transmettre son amour.

La mise en scène parfois presque absente tellement elle est effacée (la longue scène quasi-finale entre les deux protagonistes principaux) bride un peu mais c'est le genre de film que je conseillerais à un ami si ses organes vitaux sont en marche. Très joli.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

je suis une vieille habitante du loft et seulement de passage car vide intersidérale au boulot, mon ventre a peu d'intérêt