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Le Nouveau Monde (Terrence Malick - 2006)
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Auteur:  Jericho Cane [ 16 Fév 2006, 18:48 ]
Sujet du message: 

Deuxième vision hier soir. J'ai encore mouillé mon slip.

Auteur:  The Scythe-Meister [ 16 Fév 2006, 18:50 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Là ou la Ligne rouge se basait sur des objectifs à atteindre, surtout dans sa première partie, le Nouveau monde est entièrement elliptique, hormi le final qui vient en quelque sorte boucler le poème, par une espère de rime à l'envers (me fais-je bien comprendre).


Je suis d'accord, mais comme je l'expliquais je trouve que les restes de narration traditionnelle prennent l'allure de poids inutiles face à ce montage beaucoup plus éliptique et évanescent. Et c'est justement dans la dernière partie que ca me parait le plus flagrant et dommageable pour le film, avec d'un côté des scènes banales et attendues (la découverte du monde par Rebecca, le passage avec le roi, les retrouvailles) qui semblent vouloir être évacuées par le montage sans l'être vraiment. Je l'ai ressenti personnellement comme un déséquilibre. Je ne trouve jamais le film meilleur que quand il ne raconte rien : par exemple quand Farrell est au village des indiens.

Karloff a écrit:
Sur la musique:
Idem... contrairement à la Ligne rouge qui utilisait le score classiquement, ici il joue volonbtairement des renvois via la musique entre plusieurs scènes, ce qui pour moi, renforcent le tragique. par exemple, l'or du rhin en ouverture et en cloture pour montrer que les événèments humains passent, mais que la nature elle, reste.


Ce qui me gêne c'est le côté Leitmotif de la musique : dès que le couple est à l'image ou se retrouve on joue Mozart, dès qu'il y a une référence au nouveau monde on joue Wagner (à l'arrivée au début, au départ à la fin, mais aussi à un ou plusieurs autres endroits du film où il est fait référence à l'idée de découverte ou de changer de vie). Dans l'idée, j'aime beaucoup, dans les faits c'est certes beau mais ca me parait un peu systématique et simpliste (surtout pour le couple en fait). Mais c'est vraiment un grief mineur.

Auteur:  Karloff [ 16 Fév 2006, 19:36 ]
Sujet du message: 

Citation:
Je ne trouve jamais le film meilleur que quand il ne raconte rien : par exemple quand Farrell est au village des indiens.


J'aime tellement le personnage de Bale que ça estompe tout pour moi, même s'il est vrai que d'un point de vue narratif la première partie est plus "osée".

Citation:
dès que le couple est à l'image ou se retrouve on joue Mozart


C'est assez vrai pour le morceau de Mozart. Par contre, chaque passage de Wagner, paf dans ta gueule Kokoff !

Auteur:  Zad [ 17 Fév 2006, 08:10 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
C'est juste que ce sont deux conceptions du cinéma tellement opposées....


Et puis? tu peux m'expliquer le lien entre ces films? ce qui justifie qu'on les compare? tu as vu le film de bruneau et roudil? tu m'as vu lui mettre 6 ou en faire le film du siècle? tu considères sincèrement que je ne vois ni n'apprécie rien d'autre que ce genre de films? à quoi ça sert, sincèrement, vu que justement ce sont deux conceptions du cinéma totalement opposées qui n'ont pas lieu d'être rapprochées?

Auteur:  Karloff [ 17 Fév 2006, 08:44 ]
Sujet du message: 

Citation:
tu considères sincèrement que je ne vois ni n'apprécie rien d'autre que ce genre de films?


Disons qu'à chaque film un tant soit peu contemplatif et détaché du réel, je lis de ta part, les mêmes arguments complètement cons, à mon sens, de la prétention et du vide supposés de ces films, que ce soit les expérimentations de Gus Van Sant, le Malick et autres. A contrario, chaque film militant semble trouver grâce à tes yeux. Même ceux à qui tu concèdes des maladresses ont une meilleure note que le Nouveau Monde. N'importe quel doc que tu vois, qui évoque le monde du travail en partageant ton idéologie part avec un présupposé très favorable. J'aurais pu prendre n'importe quel doc français de ce style. Par contre, n'importe quelle comédie ou autre située dans un milieu bourgeois, sans critique de ce dernier, part avec un a-priori très négatif.

Auteur:  Zad [ 17 Fév 2006, 10:00 ]
Sujet du message: 

Karloff a écrit:
Citation:
tu considères sincèrement que je ne vois ni n'apprécie rien d'autre que ce genre de films?


Disons qu'à chaque film un tant soit peu contemplatif et détaché du réel, je lis de ta part, les mêmes arguments complètement cons, à mon sens, de la prétention et du vide supposés de ces films, que ce soit les expérimentations de Gus Van Sant, le Malick et autres.


Contre-exemple : Los Muertos.

Karloff a écrit:
A contrario, chaque film militant semble trouver grâce à tes yeux. Même ceux à qui tu concèdes des maladresses ont une meilleure note que le Nouveau Monde. N'importe quel doc que tu vois, qui évoque le monde du travail en partageant ton idéologie part avec un présupposé très favorable. J'aurais pu prendre n'importe quel doc français de ce style.


contre-exemple : The Take.

Karloff a écrit:
Par contre, n'importe quelle comédie ou autre située dans un milieu bourgeois, sans critique de ce dernier, part avec un a-priori très négatif.


contre-exemple le plus récent (vu hier soir) : Quadrille de Lemercier.

en d'autres termes : ta vision de moi est un cliché, tant pis.

Auteur:  Pandi [ 17 Fév 2006, 13:35 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
Contre-exemple : Los Muertos.
contre-exemple : The Take.
contre-exemple le plus récent (vu hier soir) : Quadrille de Lemercier.

Si tu veux répliquer aux remarques de Karloff par des seuls contre-exemples, tu ferais mieux de sortir une liste un peu plus conséquentes, sinon ça fait un peu le mec qui se tire une balle dans le pied, en montrant que pour un film dont ton avis ne suit pas le shéma que décrit Karloff, 10 le font.

Citation:
en d'autres termes : ta vision de moi est un cliché, tant pis.

La vision qui est faite là de toi est peut-être un cliché, mais c'est celle que renvoient tes textes par ici. Moi, y a pas une semaine où je lis pas 1 ou 2 textes de toi en me disant "Maiiiiis biiiien sûûûr", ou "comment est-ce possible d'avoir autant d'a priori/de condescendance/de caca dans les yeux (c'est variable)".
Bien sûr, la vision et l'appréciation d'un film sont totalement subjectives. Mais tu charges tellement ce que tu détestes, ou encenses ce que tu adores, sans discernement, que ça perd toute crédibilité.

Et ce n'est qu'un ressenti sur la seule lecture de tes écrits, hein, mais c'est bien dommage.

Auteur:  Sim [ 17 Fév 2006, 13:47 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
Karloff a écrit:
Par contre, n'importe quelle comédie ou autre située dans un milieu bourgeois, sans critique de ce dernier, part avec un a-priori très négatif.


contre-exemple le plus récent (vu hier soir) : Quadrille de Lemercier.


exemple flagrant récent également alors: "Fauteuil d'Orchestre"... que tu n'aies pas aimé le film je peux le comprendre mais c'est loin d'etre une daube au point que tu le décris.

Auteur:  Zad [ 17 Fév 2006, 15:40 ]
Sujet du message: 

Pandi a écrit:
Zad a écrit:
Contre-exemple : Los Muertos.
contre-exemple : The Take.
contre-exemple le plus récent (vu hier soir) : Quadrille de Lemercier.

Si tu veux répliquer aux remarques de Karloff par des seuls contre-exemples, tu ferais mieux de sortir une liste un peu plus conséquentes, sinon ça fait un peu le mec qui se tire une balle dans le pied, en montrant que pour un film dont ton avis ne suit pas le shéma que décrit Karloff, 10 le font.


donc ça c'est mal et me répondre, "oui mais toi Ils ne mouraient pas tous...", c'est plus recevable? tout ça m'échappe...

Pandi a écrit:
Citation:
en d'autres termes : ta vision de moi est un cliché, tant pis.

La vision qui est faite là de toi est peut-être un cliché, mais c'est celle que renvoient tes textes par ici. Moi, y a pas une semaine où je lis pas 1 ou 2 textes de toi en me disant "Maiiiiis biiiien sûûûr", ou "comment est-ce possible d'avoir autant d'a priori/de condescendance/de caca dans les yeux (c'est variable)".
Bien sûr, la vision et l'appréciation d'un film sont totalement subjectives. Mais tu charges tellement ce que tu détestes, ou encenses ce que tu adores, sans discernement, que ça perd toute crédibilité.

Et ce n'est qu'un ressenti sur la seule lecture de tes écrits, hein, mais c'est bien dommage.


le plus dommage étant qu'on conteste ma sincérité (cf. sim : ce que j'écris, je le pense).

au passage, je ne "démolis" pas Le Nouveau monde (2/6), tout comme je "n'encense" pas Ils ne mouraient pas tous... (4/6).

Auteur:  Karloff [ 17 Fév 2006, 19:31 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:


donc ça c'est mal et me répondre, "oui mais toi Ils ne mouraient pas tous...", c'est plus recevable? tout ça m'échappe...



Ben je renvoie juste à tes gouts à l'opposé bien souvent des miens. Moi, les films sur des chomeurs filmés en gros plan, je comprend l'intérêt social mais JAMAIS je n'irai voir ça de mon plein gré (à moins d'être payé pour en parler).

Auteur:  Film Freak [ 17 Fév 2006, 22:29 ]
Sujet du message: 

Et ben wow.

Franchement, je m'attendais pas à aimer autant que ça ce NOUVEAU MONDE, malgré des bandes-annonces que j'adorais (faut dire que j'adorais la BA de LA LIGNE ROUGE aussi et le film moins, mais faut que je le revoie...et les deux autres Malick aussi).

Si je ne devais donner qu'un qualificatif concernant le film, ce serait complètement réducteur et banal, mais je dirai que c'est juste...beau quoi...
Sublime. Magnifique. A l'image de cette première partie...je crois que j'ai jamais été autant à fond dans le film que durant ses 20 premières minutes, de l'ouverture avec la voix off, en passant par le générique pour évidemment culminer avec cette séquence muette où la musique monte, monte, s'amplifie, augmente en intensité jusqu'à son paroxysme alors que les indiens découvrent les bateaux qui arrivent...

Pffooo...j'étais soufflé...ça vous pèse alors que c'est léger...le coeur qui enfle, prêt à éclater...

Après, ça, y a une première heure tout aussi remarquable, malgré des coupes peut-être un peu trop visibles au début (tout s'enchaîne de manière très fugaces...en même temps, on se rend bien compte par la suite que c'est ce qui suit qui compte et qui prend d'ailleurs les deux heures restantes) où je m'identifie sans problème au personnage de Colin Farrell dans la mesure où je n'ai ABSOLUMENT AUCUN PROBLEME à tomber amoureux de Q'Orianka Kilcher...un geste de la main et je fonds, un sourire et je meurs...

C'est probablement l'amoureux transi, le célibataire au coeur encore à vif qui a été le plus touché par cette histoire finalement bien plus interessée par l'histoire d'amour central que l'aspect historique...le film n'est jamais aussi fort que lorsqu'il illustre la relation entre Smith et Pocahontas...comme ils s'apprivoisent, comme ils tombent amoureux, comme ils se manquent et finissent par se séparer, se pleurer...
Et quant c'est au tour de John Rolfe, c'est encore mieux...ou pire, c'est selon...perso, toute leur histoire ne m'a pas moins touché que celle de Smith...les premières approches, la demande en mariage, quand elle tombe et qu'il la relève, ils rient...j'avais les larmes aux yeux...LE NOUVEAU MONDE c'est l'histoire d'un paradis perdu et j'y retrouve mon propre paradis perdu (mon couple), du coup c'est ce qui m'a le plus parlé...

Cependant, le film est nettement plus riche...marrant qu'il s'appelle LE NOUVEAU MONDE alors que on y voit surtout la fin d'un monde (un amour condamné, une civilisation menacée). Incroyablement dense, l'oeuvre évoque colonialisme, religion, amour, deuil...

Le film est parcouru de scènes tellement belles que j'ai presque honte de ne mettre que 5/6 (et oui...) mais il y a plusieurs détails qui m'ont gêné et m'ont fait sortir du film à plusieurs reprises...une structure un peu bizarre (des scènes très fortes, puis des baisses de rythmes, des allers, des retours, une gestion de la temporalité un peu chelou par moments) notamment ou parfois, trop de voix off (le film aurait été presque entièrement muet, à l'image de ses premières séquences, j'aurai été ravi)...

Après tout, le film parle également de langage...celui de mots ou le langage corporel, ou encore le langage universel de l'amour et la plus grande force du film c'est de réussir à s'appuyer sur le VRAI langage universel, celui des images : le langage cinématographique.
Et c'est en cela que le film est grand...en dépit de quelques bémols.
Et tout autour, c'est majestueux, à commencer par la photo (Lubezki confirme définitivement après SLEEPY HOLLOW et ALI) jusqu'aux acteurs (Farrell et Bale tuent, Q'Orianka...je t'aime), enfin bref...

Auteur:  Film Freak [ 17 Fév 2006, 22:46 ]
Sujet du message: 

Zad a écrit:
Contre-exemple : Los Muertos.
Contre-exemple : The Take.
Contre-exemple le plus récent (vu hier soir) : Quadrille de Lemercier.


Exceptions qui confirment la règle quoi...

Citation:
en d'autres termes : ta vision de moi est un cliché, tant pis.


C'est parce que tu ES un cliché...à chaque fois que je regarde ta colonne dans le tableau de notes, je me fais la même réflexion : "Comment est-il possible qu'il soit (presque) à CHAQUE fois le plus en décalage avec le reste du site?"

Auteur:  Noony [ 18 Fév 2006, 00:10 ]
Sujet du message: 

Film Freak Returns a écrit:
Et ben wow.


The same.

Bob... Y'a des fois j'ai envie de te serrer dans mes bras... :D :shock:

Auteur:  Film Freak [ 18 Fév 2006, 00:11 ]
Sujet du message: 

Noony a écrit:
Film Freak Returns a écrit:
Et ben wow.


The same.

Bob... Y'a des fois j'ai envie de te serrer dans mes bras... :D :shock:


One love, man. Keep it real, pas de problème.

Auteur:  Noony [ 18 Fév 2006, 00:14 ]
Sujet du message: 

Film Freak Returns a écrit:
Noony a écrit:
Film Freak Returns a écrit:
Et ben wow.


The same.

Bob... Y'a des fois j'ai envie de te serrer dans mes bras... :D :shock:


One love, man. Keep it real, pas de problème.


Tant qu'il y aura des Burger King...

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