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| Robocop II (Irvin Kershner, 1990) https://forum.plan-sequence.com/robocop-irvin-kershner-1990-t15336-45.html |
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| Auteur: | Film Freak [ 17 Juin 2014, 16:40 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Film Freak a écrit: Le 3 c'est une purge. Je garde un bon souvenir de gosse du 2…mais meilleur que le 1 faut pas déconner. Grosse déception à la revision. Je réalise que je n'en avais aucun souvenir, à l'exception d'un plan (la vision de Murphy quand le gamin lui jette l'huile au visage au début) et un design (Robocop 2/Cain). C'est marrant comme dès 1990 on a un bel exemple de la suite qui essaie d'étendre l'univers sans trop refaire la même chose. Je trouve ça effectivement truffé d'idées (le gamin, Cain, Nuke, la privatisation de la ville) mais super mal agencé (c'est mou, c'est chiant) et pas aussi réussi dans son aspect satirique (le bref passage où Robocop est inoffensif, j'ai trouvé ça ridicule). Il y a un art de la vulgarité dans les films de Verhoeven, où l'exacerbation par pics vend le truc, alors qu'ici, à trop vouloir développer, à pousser le vice (l'intro où une bagnole renverse une vieille qui se fait détrousser par un mec qui se fait racketter par deux meufs qui passent devant une armurerie qui explose, etc., c'est too much), bizarrement ça passe moins. Le dosage est pas bon. Puis je trouve ça assez désincarné. Contrairement à deud, je trouve con de zapper la famille alors qu'il y avait une bonne piste à explorer. Comme avec le gamin, c'est pas exploité. Tout le côté tragique de Frankenstein christique du premier est complètement absent, y a pas d'humanité. La baston de cyborgs à la fin est trippante, le film ayant le mérite d'utiliser Cain davantage qu'ED-209, et il y a quelques images mémorables (le cerveau de Cain, la meuf qui caresse la pince) mais dans l'ensemble, je vois surtout des intentions. |
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| Auteur: | Le Cow-boy [ 30 Mar 2020, 20:57 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Je viens d'essayer de le remater, pour la première fois depuis ma séance ciné de l'époque. Bon ben c'est toujours aussi nul. Certes y'a des aspects du scénar qui sont cools, mais bordel comment vous pouvez ne pas voir que le réal ne sait ABSOLUMENT PAS FILMER SON PERSONNAGE PRINCIPAL, qui est ridicule à chaque apparition ? Comment ne pas entendre cette musique immonde, digne d'une série à la MacGyver, là où la compo du premier est un petit bijou ? Comment ne pas voir que tous les comédiens (même ceux du 1) jouent comme des cochons ?? Vraiment je ne comprends pas. Une merde sans nom. |
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| Auteur: | deudtens [ 30 Mar 2020, 21:07 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Ya Des faux raccords? |
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| Auteur: | Le Cow-boy [ 30 Mar 2020, 21:37 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Je pense pas, vu la lenteur du truc ça m'aurait pété à la gueule ! |
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| Auteur: | Tetsuo [ 31 Mar 2020, 03:02 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
C'te film du confinement ! |
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| Auteur: | Art Core [ 31 Mar 2020, 08:39 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Cette violence, j'en garde un très bon souvenir. Mais c'est sans doute le genre de film sur lequel il vaut mieux rester sur son bon souvenir que de tenter de le revoir (ça marche aussi pour Predator 2). |
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| Auteur: | Fire walk with me [ 31 Mar 2020, 17:32 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
Art Core a écrit: Cette violence, j'en garde un très bon souvenir. Mais c'est sans doute le genre de film sur lequel il vaut mieux rester sur son bon souvenir que de tenter de le revoir (ça marche aussi pour Predator 2). Ha la revision de Predator 2 fait moins mal que celle de Robocop 2 quand même. |
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| Auteur: | FingersCrossed [ 12 Mai 2024, 11:40 ] |
| Sujet du message: | Re: Robocop II (Irvin Kershner, 1990) |
du coup, robocop 1 a été fait après terminator 1, et d'après ce que je comprends c'était vraiment le modèle. c'était produit par orion, qui ne produisait pas particulièrement ce genre de truc mais qui était du coup ouvert après le succès de t1 : le public identifié était le même, le budget était calqué, ils ont même pensé à arnold pour le rôle... mais robocop 2 a été fait avant terminator 2, à une époque où ces suites n'étaient pas totalement industrialisées, et je n'ai pas pu m'empêcher de penser que ça avait dû contribuer à définir t2. l'ambition de base de transformer une série b pour hommes de 18-35 en blockbuster plus mainstream que ça. pour y arriver, on enlève une grosse partie de la violence. ça permet de rajeunir le public, et on ajoute un personnage d'ados pour attirer ce public-cible. on fait exploser le budget, et c'est moins spectaculaire ici que dans t2 mais bien réel, les décors sont plus beaux et grands, y a 1000 figurants partout, les scènes d'action sont beaucoup plus ambitieuses. ça permet aussi d'aller plus loin dans les effets spéciaux, exploiter les concepts à fond - et les maquillages quand il est sans armure sont vraiment tops. il y a aussi cette manière de réutiliser tous les éléments qui ont plu du 1 mais en proposant une nouvelle version : la corporation ne veut plus privatiser la police mais la ville, il y a la bagarre de pouvoir dans l'entreprise après un prototype raté, il y a les états d'âme humanisants du robot, il y a la bagarre contre le robot devenu fou, il y a le gang, la fusillade dans l'entrepot désert... tout est là. et puis il y a le changement de ton. dans t2 ça n'est pas genant, c'est le même auteur qui met juste plus en valeur une facette de lui qu'une autre. ici c'est plus genant, l'aspect grand guignolesque et satirique du 1 ayant quasi disparu (mais pas totalement, il reste dans le maire pour remplir le quota sauf que du coup le malheureux a l'air de jouer dans un autre film) au profit d'un ton beaucoup plus basique de film d'action de l'époque. sauf que l'histoire étant quand même un peu couillonne, ça passe un peu moins bien et c'est moins marrant. mais du coup tout ça n'est pas inefficace, avec plein de bonnes idées qui ont été soulignées ici. mais le souci, c'est que la ligne narrative de robocop est beaucoup moins évidente et fluide que pour terminator, et que pour ne pas juste faire une aventure de série b d'1h30 ils se sentent obligés de faire un film de 2 heures avec plein de choses dedans. alors certaines sont chouettes, d'autres moins, mais c'est surtout que ça s'empile sans s'imbriquer, que ça devient un peu long sans qu'on sache exactement ce qu'il raconte. et puis il y a des bouts de trucs jetés là sans grand rapport et qui ressemblent surtout à des idées d'épisodes de série télé (robocop est reprogrammé et devient gentil ! le nouveau chef des malfaiteurs de la ville est un enfant ! on fait de nouveaux robocop mais avec le cerveau de criminels !). puis arrive le final, hyper chouette et vraiment bien foutu, qui fait évidemment penser à t2, et ça permet de faire le bilan : une suite pas honteuse, avec plein de bonnes choses, mais qui démontre que vouloir en faire une franchise est une impasse, c'est une chouette idée mais son incarnation parfaite est dans le 1, l'alchimie magique était là et ça ne sert fondamentalement à rien de vouloir reproduire ou continuer le truc, parce que dans l'absolu l'univers créé autour n'est juste pas assez fort pour être exploité ou exploré plus longtemps que ça. |
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