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| L'Extravagant voyage de T.S. Spivet (JP Jeunet - 2013) https://forum.plan-sequence.com/extravagant-voyage-spivet-jeunet-2013-t16932-30.html |
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| Auteur: | Art Core [ 21 Oct 2013, 00:34 ] |
| Sujet du message: | Re: L'extravagant voyage de T.S. Spivet (JP Jeunet - 2013) |
Oui j'avoue mais c'est vraiment négligeable dans le film, quoique ça donne lieu à une jolie scène de balançoire. Le reste est naze. |
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| Auteur: | Film Freak [ 22 Oct 2013, 18:44 ] |
| Sujet du message: | Re: L'extravagant voyage de T.S. Spivet (JP Jeunet - 2013) |
Après le gros ratage Mics Macs et au vu du projet, je n'attendais pas grand chose mais je pensais quand même trouver un résultat moyen. Au final, c'est plus inoffensif que le précédent, mais c'est pas top non plus. Ca commence comme de la formule Jeunet, avec sa voix off (et c'est mieux quand c'est Dussollier), ses petites vignettes (moins inspirées que d'habitude), son imagerie fétichiste d'une certaine idée romancée (après le Paris de carte postale, place à l'ouest américain Marlboro) et la redite ne serait gênante si Jeunet n'avait perdu son sens de l'équilibre, la poésie cédant la place à la mièvrerie. Mais je préfère encore ces petits clichés d'Epinal à la caricature grossière du dernier acte, celle-là même qui rendait bien pataud le triste Mics Macs, qui vient brocarder la médiatisation de manière si lourde que cela freine complètement l'émotion désirée par le cinéaste dans son dénouement, déjà pas aidé par un traitement maladroit du deuil du protagoniste. Mais ce qui m'avait achevé bien avant ce dernier tiers, c'est l'incroyable mollesse de l'ensemble. Gros gros problème de rythme. L'utilisation de la 3D est pas mal, c'est vrai. Enfin dans la première partie, après, ça disparaît. 2/6 |
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| Auteur: | DPSR [ 25 Oct 2013, 14:00 ] |
| Sujet du message: | Re: L'Extravagant voyage de T.S. Spivet (JP Jeunet - 2013) |
C'est dingue comme à l'époque de la triplette Alien 4/ Amelie/ Dimanche de fiançailles, Jeunet était considéré comme le prodige du cinéma français, avant de se prendre un retour de bâton assez violent. J'allais hurler contre la meute après un début tout à fait estimable, avec une 3D irréprochable et une nouvelle série de madeleines de Proust à la Poulain dont raffole Qui-Gon , mais c'est vrai qu'à partir du moment où le voyage commence, ça se gâte. Les "rencontres" sont assez loupées, et le dernier acte et sa caricature grossière des sirènes médiatiques surlignent un acte de culpabilité et la tristesse du héros qu'on avait très bien comprise au départ. Alors qu'il n'a jamais changé de scénariste, la plus grosse différence entre ces deux derniers films et son âge d'or tient à son incapacité à donner de la chair à des personnages, pourtant pas dans la facilité, limite morbides, mais qui perdent de leur charme dès que le film se met à traquer l'émotion facile. 3/6 |
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