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Suzaku (Naomi Kawase, 1997)
https://forum.plan-sequence.com/suzaku-naomi-kawase-1997-t6098-15.html		 Page 2 sur 2
Auteur:  Zad [ 06 Juil 2007, 16:16 ]
Sujet du message: 
Karloff a écrit:
Le plus beau film du monde, tout simplement.


déjà à l'époque!
Auteur:  Zad [ 06 Juil 2007, 16:18 ]
Sujet du message:  Re: Suzaku (Naomi Kawase, 1997)
Léo a écrit:
"Shara", je n'en garde pas un grand souvenir, à part deux séquences.


oh tiens, déjà-vous... :D

bon allez, ça y est léo, tu reviens maintenant !
Auteur:  Jericho Cane [ 07 Juil 2007, 00:20 ]
Sujet du message:  Re: Suzaku (Naomi Kawase, 1997)
Zad a écrit:
bon allez, ça y est léo, tu reviens maintenant !

Oh putain, tu m'as fait une fausse joie ! :(
Auteur:  Mickey Willis [ 06 Oct 2014, 17:36 ]
Sujet du message:  Re: Suzaku (Naomi Kawase, 1997)
Spoilers..

Comme Gerry, j'avais aussi un peu peur d'un film figé au début, d'autant que ma première tentative Kawasienne (Mogari) m'avait un peu déçu. Malgré cela, après l'intriguant passage du tunnel et une très belle ellipse, je ne suis plus sorti du film.

Il y'a une certaine mélancolie qui traverse le film, mais je trouve celui-ci plus inquiet du présent (notamment l’ambiguïté de la relation qui existe entre la fille et son cousin et ce possible sentiment de jalousie qu'elle semble exprimer envers sa propre mère, les questionnements que cela implique et une forme de peur que peut ressentir cette fille envers ses propres sentiments et celui d'indifférence qu'elle craint de trouver chez son cousin) et des jours à venir, dans la mesure où les douleurs du passé, on cherche le plus possible à les enfouir et à les étouffer.

Le film trouve rapidement son rythme autour de quelques séquences rituelles: les voyages à moto, les rires, l’arrêt de bus mais il n'y a pourtant aucune redondance. Il me semble qu'aucune de ces scènes ne se ressemblent et que l’intérêt du film se trouve dans des petites variations jusqu'aux dernières scènes précédant le départ des deux femmes qui sont surement les moments les plus forts du film, avec en point d'orgue la séquence sur le toit que j'ai adorée.

Je regrette simplement quelques gros plans excessifs au moment des adieux mais Kawase est tout de même parvenue à profondément m'émouvoir alors que c'était pas forcément gagné d'avance. J'aime beaucoup aussi l'idée d'insérer les images de caméscope du père en plein milieu du film. ça tranche, c'est mystérieux, et ça finit par prendre tout son sens.

4-5/6
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