Karloff a écrit:
J'ai détesté comme rarement. Je me sens seul, mais seuuuul.
Mais tu ne l'es pas.
Je comprend le projet du film, mais au final... je ne comprend que ça. Il est indubitable que c'est une œuvre riche et qu'il y a quelque chose de fascinant dans cette fusion qui s'opère peu à peu entre Balibar/Brigitte/Barbara. Mais je ne comprend rien au personnage d'Amalric ; et finalement je ne ressens rien de plus sur Barbara que je n'avais déjà ressenti devant des images d'archives.
Comme trop souvent dans ce genre de film français, le refus de l'enjeu finit par rendre la deuxième heure chiante. Qu'est-ce que le film aurait perdu si on avait clarifié un tout petit peu plus le parcours de chacun: si on avait pu suivre et déchiffrer la vision que Zand a de Barbara au début et comment elle évolue, ou bien si on avait pu rendre plus lisible les tâtonnements de Brigitte pour l'incarner. Ici, on a l'impression que l'actrice est au même niveau tout du long, on ne sent pas d'évolution, d'appropriation du sujet ; et puis un coup elle a un pif en latex un coup elle l'a pas. T'as l'impression que tu pourrais intervertir l'ordre de chaque scène et que ça ne changerait rien. C'est ce qui donne son côté hypnotique et ouaté au film, certes, mais c'est aussi ça qui fait que j'ai décroché violemment par moments.