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Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)
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Auteur:  Mr Chow [ 16 Mar 2009, 19:26 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

Invité a écrit:
Ce message a pour but principal de remercier Hal5 de m'avoir donné envie de découvrir ce film...
...que je vois comme un petit frère à The Big Wednesday de John Milius (dont l'ampleur narrative est supérieure, en particulier parce qu'il se déroule sur 12 ans: 60's et début 70's). Le film de Reynolds serait comme l'étirement d'une partie du film de Milius (je ne dis pas ça comme une critique, bien au contarire).


Anecdote amusante: le premier scénario de Reynolds, "L'aube Rouge" a été porté à l'écran par Milius, et il a vivement renié le résultat. Dans une interview à Starfix en 1988, il affirme n'avoir jamais vu "The Big Wednesday" et avoir peur de la comparaison que lui propose son interlocuteur (je crois que c'était Gans).

Auteur:  Zad [ 21 Mar 2009, 09:35 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

Je suis partagé, mais le positif prend quand même le dessus, notamment grâce à la mise en scène, qui fait vraiment plaisir à voir, qui a une patate d'enfer, qui ose tout pleinement, qui s'embarrasse de rien, n'hésite pas à lâcher la grosse cavalerie et parvient à toucher au cœur lors des moments les plus graves (hormis les séquences de rêve/fantasme, qui sont certes volontairement cheap... mais en fait cheap avant tout, je trouve).

Ce qui me gêne davantage, par contre, c'est l'humour, qui n'est pas d'une grande finesse, qui est même souvent assez convenu, toute la séquence du parachute m'emmerde copieusement du point de vue de l'humour (tain le coup de l'erreur de sac, c'est juste MILLE fois vu, et c'est vraiment de la vieille blague poussiéreuse) et de la caractérisation too much du pilote (insupportable, le montage alterné quand il vole dans la ville c'est d'un relou...) et de sa mère ; alors que du point de vue tragique, elle me touche beaucoup. Et c'est un peu ça tout le long : toutes les tentatives d'humour m'ont semblé appuyées et en somme pas drôles, et pour autant ça ne tue pas le film, qui tient son cap et ses personnages et se permet de pousser son romantisme jusqu'à l'excès...

sinon, bon, le rapport à Breakfast Club heu très vite fait alors, y'a un rapport thématique, ok, de la fin de l'innocence et de la mise à nu des rouages d'un groupe, mais c'est tout (le moment où on y pense le plus, je pense que c'est quand ils ont trouvé Dom).

Auteur:  DPSR [ 21 Mar 2009, 10:00 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

Tu m'envoies le lien RS ou MU je l'ai pas trouvé celui-là?

Auteur:  Zad [ 21 Mar 2009, 23:03 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

c'était un torrent et je l'ai supprimé

Auteur:  thepassionoflovers [ 23 Mar 2009, 13:17 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

Zad a écrit:
Ce qui me gêne davantage, par contre, c'est l'humour, qui n'est pas d'une grande finesse, qui est même souvent assez convenu, toute la séquence du parachute m'emmerde copieusement du point de vue de l'humour (tain le coup de l'erreur de sac, c'est juste MILLE fois vu, et c'est vraiment de la vieille blague poussiéreuse) et de la caractérisation too much du pilote (insupportable, le montage alterné quand il vole dans la ville c'est d'un relou...) et de sa mère ; alors que du point de vue tragique, elle me touche beaucoup. Et c'est un peu ça tout le long : toutes les tentatives d'humour m'ont semblé appuyées et en somme pas drôles,


Pour l'humour, je suis un peu d'accord, c'est pas ce qu'il y a de mieux, même si je trouve pas ça inepte non plus...
Ce qui est intéressant avec cette scène du saut en parachute, c'est que même si l'humour ne fonctionne pas tellement et que même si d'un point de vu dramatique l'enjeu est transparent,
parce qu'on se doute bien qu'il ne va pas s'écraser comme une vieille merde!

la scène fonctionne à fond uniquement par sa mise en scène. C'est sa grande force.

Pour les séquences de fantasmes, je comprends qu'on puisse les trouver cheap, même si je dois dire que sur moi ça marche (c'est limite, mais ça marche)

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 09 Jan 2022, 22:02 ]
Sujet du message:  Re: Une Bringue d'enfer (Kevin Reynolds, 1985)

Je ne savais pas que le film portait cet infâme titre français. Si j'avais su j'aurai d'ailleurs appréhendé le visionnage différemment car je m'attendais à un film de coming of age/dernière étape avant l'âge adulte plutôt doux-amer à la AMERICAN GRAFFITI (mais plus amer que doux vu le film suivant de Reynolds et son tropisme généralement sérieux). D'ailleurs tout comme AMERICAN GRAFFITI c'est un film d'époque récente (le Lucas se passait 11 ans après l'époque racontée, celui-ci 14).

Mais on voit au générique que c'est en fait un film Amblin ! Avec une musique d'Alan Silvestri ! Donc on part direct dans quelque chose de plus fun, un AMERICAN GRAFFITI x ANIMAL HOUSE. En tout cas un résultat qui n'est pas sans évoquer par moments le futur THE HANGOVER, Reynolds poussant l'absurde, aussi bien dans ses gags et set pieces, portés par une caméra parfois déjantée, que dans une aura général d'humour bédéesque (Costner en costard, le gentle giant mutique, le mec évanoui pendant tout le film...)

Après il y a des éléments qui deviendront plus tard des poncifs du genre même si ça ne l'était pas forcément à l'époque
(le cheminement pour déterrer "Dom" que tu te doutes bien ne sera pas un mec),
des passages obligés dans l'alternance moment délire/dur rappel à la réalité, et une fin poétique mais qui ne marche pas totalement
(Costner n'est pas suffisamment le vrai perso principal pour qu'on s'attarde sur son amour déçu, il aurait mieux fallu que la fille soit l'ex de Judd Nelson).
Bref, je ne suis sans doute pas suffisamment un informaticien de culture juive qui bosse pour un fabricant d'armes pour apprécier, mais dans l'ensemble c'est sympatoche.

Et puis avec Costner (JFK), Suzy Amis (TITANIC) et Sam Robards (A.I.), je me devais de voir ce film qui réunit un acteur de chacun de mes films préférés.

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