Trois ans après le massacre de sa famille par un dangereux psychopathe, Donna a enfin repris une existence normale et se prépare à vivre la soirée la plus importante de l'année : le bal de promo du lycée. Ce qu'elle ignore, c'est que Richard Fenton, le tueur, s'est échappé de l'asile pour la retrouver...
Mal réalisé, mal écrit, mal monté, mal sonorisé, mal musiqué, mal joué, c'est un carnage absolu. Je n'ai pas vu l'original mais celui-ci, plus ringard qu'Olivier Carreras, est un crachat à la gueule du genre, de l'horreur pour fillette de 7 ans où tu comprends au bout de 5 minutes qu'on tape dans le fin fond des chiottes, entre les meurtres effectués avec la propreté de l'aspire-tout de M6 Boutique (c'est un slasher ça? alors qu'on passe tout le film à voir un mec qui pose juste son poing sur des victimes qui ont une demi goutte de jus de framboise sur la lèvre ensuite? *ça devient d'ailleurs quasi comique comme on cherche à aseptiser à tout prix toute séquence violente genre "amenez aussi vos bébés de 2 ans on sait jamais"*) et l'héroïne qui, dès le début, ouvre sa pharmacie, la referme, et tu sais déjà la suite quand tu sais qu'il y a un miroir sur ladite pharmacie. D'ailleurs la meuf refait pareil plus tard avec une copine qui apparaît derrière la porte *ah mon dieu*, son copain sur le lit *ach mein gott*, et à la fin on termine avec un abat-jour de lampe *ah mais stop!*.
Le réal se contente réellement de filmer des gens au milieu du cadre. Tout le monde est mongolien. Si tu frottes ton pouce sur les acteurs, ils font le bruit des papiers-bulles. Leur bal de merde, c'est 2 morceaux de smack-love, un sous-James Blunt et c'est fini. Y'a genre 27 figurants pour tout le lycée. Ils parlent tous comme des pépés devant Les Chiffres et les lettres. La fin est d'une mollesse, d'une non-tension, mais au secours tout le monde est mort ou grabataire derrière la caméra? Et Johnathon Schaech, sans faire l'exagération pour l'exagération, compose probablement un des tueurs de slashers les plus nuls jamais vus sur un écran de ciné.
J'attends vraiment le remake du remake, avec les acteurs remplacés par des poneys qui rotent leur texte, et je suppose que je ferai à peine la différence.
0/6
Vu à l'Orient Express dans une salle où on entendait le flux des chiottes non-stop. L'endroit idéal.
