Une légende sur l'amour qui lutte contre l'inéluctabilité de la mort. Un conte époustouflant qui s'étale de la vie au coeur de l'Himalaya du XIXe siècle jusqu'aux soubresauts du Tokyo moderne.
Pour résumer, c'est un peu la version indienne de The Fountain avec son amour de par les âges et ses maîtres zen volants. Ici ça te promet de l'élixir de vie éternelle, de l'amour immortel, de la demi sorcière, des voyages Népal 19e ---> Japon 20e, plein de cheveux quand on s'embrasse, plein de maquillage qui fait des paillettes, bref Pan veut que tu en aies pour ton argent.
Globalement je trouve que tout est raté. Toute l'interminable première grosse heure se limite à du galopou à cheval avec de belles montagnes en fond, avec un pur non-sens de l'ellipse, aucun souffle romanesque et toute la petit cuisine mystique tombe à plat (notamment à cause de Jampanoi transparente). Mais là encore ça y va dans je veux des idées de partout, par exemple une "vallée du silence" qui est une pure fausse bonne idée à la con (les gens se tirent dessus, tombent par terre au ralenti, sans bruit, juste un râle ridicule de l'acteur au moment voulu). Par contre la traversée du siècle à pied genre pub banquaire démultipliée marche bien, parce que ça réussit à donner encore envie de voir ce qu'il y a derrière.
Ce qu'il y a derrière est mieux mais encore foiré, mal écrit, pas bien joué (faut apprendre à pleurer aux mauvaises actrices japonaises), tout maladroit.
Mais ça donne moins envie d'être méchant qu'un film qui s'en fout. Même si l'envie de partir avant la fin revient très souvent.
1-2/6