Une jeune mère de famille trouve une paire de chaussures rouges abandonnées dans le métro et la rapporte chez elle. Elle devient rapidement obsédée par les chaussures qui semblent avoir un pouvoir étrange sur son comportement et sur celui de sa fille...
Très très libre adaptation d’Andersen qui marche sur un pied (hahaha). C'est-à-dire que le réalisateur est plutôt à l’aise dans l’étrangeté poétique, ses beaux cauchemars de fillette fardée aux pieds coupés, de corbeaux en sang et de neige rouge, tout ça c’est du très beau labellisé léché coréen avec jolis meubles et couleurs flashy. Moins à l’aise dans les scènes dites à flippe, inefficaces et mal insérées, comme s’il en fallait absolument et que le genre ne se justifiait qu’à ses scènes de bouh…dommage.
Mais le plus gros problème c’est cette volonté de donner dans le drame qui ne trouve jamais d’expression satisfaisante – la romance est un véritable boulet. La dernière demi heure ne sait pas en finir, sombre dans l’hystérie et les petites touches débilos, là où il y avait belle matière à ce conte de fétichisme et de vanité, là où les danseuses passent ici essentiellement pour des pantins décoratifs.
A la limite j’aurais préféré qu’on en reste au ton couillon mais sadique de l’intro.
2/6
