Toujours cru qu'il y avait un La devant
ah bah là y'en a un *mettez vous d'accord*
En 1875, Matt Calder, un ancien repris de justice veuf, vient chercher Mark, son fils âgé de neuf ans, dans un camp de chercheurs d'or. C'est Kay, une chanteuse de saloon, qui avait pris l'enfant sous son aile. Contraints de fuir les Indiens, l'homme, la jeune femme et le fils se retrouvent à descendre sur un radeau fragile une rivière quelque peu mouvementée.
Le non-fan de western que je suis tente quand même le coup et d'un strict point de vue formel c'est sublimement beau, Preminger utilisant à merveille son Cinemascope pour offrir à son décor une majesté et une profondeur qui te ferait un bien beau fond d'écran en cliquant sur la capture. C'est assez impressionnant, et ça donne une vraie poésie au film. Après, j'avoue que j'accroche moyennement à l'histoire un soupçon légère et son déroulé réglé comme un métronome, ainsi qu'à la relation Mitchum/Monroe malgré la petite tension sexuelle pas piquée des hannetons, expression totalement à la con que je voulais utiliser là.
Sinon big up à l'indien qui, dans le dernier tiers, arrache totalement gratuitement le haut de Monroe, cette dernière se retrouvant ensuite à faire du rafting en t-shirt mouillé blanc. Ah les petits porkets.
4/6
Et je salue également l'élégance d'Otto:
"diriger Marilyn, c’est comme diriger Lassie ; il faut faire quatorze prises pour obtenir l’aboiement adéquat"