Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)
https://forum.plan-sequence.com/quiet-place-day-one-michael-sarnoski-2024-t35127.html
Page 1 sur 1

Auteur:  Art Core [ 28 Juin 2024, 09:49 ]
Sujet du message:  A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Image

Les deux premiers films sont deux excellentes série B sans prétention vraiment réussies. Le deuxième film parvenant à développer gentiment son "lore" et son univers dans un 90' très efficace. Changement de braquet ici avec un film qui change totalement de personnages et de localisation pour nous refaire l'origine de l'invasion mais depuis New York. L'excellente idée est de faire du personnage principal une femme malade d'un cancer avec toutes les questions que ça pose (quand on se sait condamné, où se situe l'instinct de survie ?). Il y a quelque chose d'un peu ludique au début parce que l'on croise plein de personnages en se disant que ça va être les personnages secondaires mais en fait non, le film représente bien ce chaos où on se sépare sans cesse dans la fuite.

Ensuite elle rencontrera un personnage avec lequel elle restera et c'est là que le film démarre vraiment pour être vraiment décevant. Sarnoski fait vraiment le choix du minimalisme. Deux personnages, des enjeux microscopiques (aller manger une pizza, aller chercher des médicaments) et un spectacle il faut le dire totalement anémique. Aucune scène d'action, de tension vraiment mémorable (allez celle dans le métro qui propose un décor sympa). La première attaque prend le parti post 9/11 de la poussière partout donc c'est sympa mais on ne voit rien du tout... Tout prend trois plombes et le film de passer comme ça sans qu'il ne se passe grand-chose (dix minutes pour aller à la pizzeria, dix minutes pour aller chercher des cachets, dix minutes pour aller sauver le chat...). Et à chaque fois le spectacle attendu n'est pas à la hauteur, c'est tout petit, tout maigrichon.

Sans parler de deux trois trucs un peu malaise dans le pathos avec la petite musique qui va bien (la scène du tour de magie là...) et l'animal relou qui survit à tout et qui retrouve par miracle sa maîtresse à plusieurs reprises en étant lâché dans New-York. Non vraiment déçu, pas trouvé ça particulièrement bien mis en scène. Le film n'est pas fun et ne développe rien de l'univers, se contentant d'être un spin-off très moyen et immédiatement oubliable. Dommage.

2/6

Auteur:  Le Cow-boy [ 29 Juin 2024, 07:20 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Et hop encore une franchise gâchée après seulement 2 films.
Merci Hollywood.

Auteur:  Déjà-vu [ 29 Juin 2024, 10:13 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Ou : c’est le besoin de franchise qui gâche tout.

Auteur:  Art Core [ 29 Juin 2024, 10:16 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Ben surtout là du mal a comprendre ce choix du spinoff tout mou qui développe pas du tout l'univers. C'est sûr que comme ça on peut en faire 50. Curieux. De savoir ce qu'était à la base le projet de Nichols.

Auteur:  Film Freak [ 29 Juin 2024, 12:40 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Je serai moins dur que Art Core même si j'ai trouvé ça moyen.

L'aspect vaguement plus blockbuster se justifie par la nature de prequel troquant intelligemment la ruralité pour l'urbanité massive de New York, lorgnant ainsi du côté du film-catastrophe (avec le retour de mon ami le spectre du 11-septembre ; est-ce que Hollywood, après avoir rejoué les '80s et '90s, est déjà nostalgique des films des années 2000?) mais en gardant une certaine intimité et sensibilité déjà présentes dans Pig.

Je ne sais pas quel était le projet de Jeff Nichols - Krasinski est crédité à l'histoire avec Sarnoski - mais ce dernier semble préoccupé par la question de la mort. Dans son premier film, il était question de deuil, ici de maladie incurable, et dans les deux cas, on va suivre la trajectoire d'un personnage appelé à renouer avec les vivants.
Même si j'apprécie, dans les deux films, que le protagoniste choisisse tout de même de finir seul, un rejet du happy end facile et potentiellement factice.

Le souci, c'est que tout est servi au strict minimum, que ce soit les set-pieces un peu répétitifs et ne cultivant pas toujours suffisamment la tension, ou dans l'arc évident de l'héroïne. Il aurait fallu lier plus directement les deux plutôt que de simplement soumettre pendant la première moitié la lead à une série d'obstacles un peu creux avant qu'elle ne rencontre l'autre personnage du film (avec son espèce d'angoisse paralysante fonctionnelle là.

Je ne nierais pas une relative efficacité dans l'ensemble, avec, comme pour Pig, une ou deux jolies scènes (l'utilisation du tonnerre à différentes reprises dans différents buts) mais j'ai oublié le film dans la seconde.
Mais c'est pas déshonorant pour la franchise non plus (que je trouve pas oufissime de toute façon).

Auteur:  Le Cow-boy [ 29 Juin 2024, 13:19 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Déjà-vu a écrit:
Ou : c’est le besoin de franchise qui gâche tout.

On est d'accord.

Auteur:  Mickey Willis [ 06 Juil 2024, 20:45 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Vous êtes très indulgents, moi j'ai trouvé ça archi nul.

Cette saga possède une grande force qui est son concept de base, et autant pour les deux premiers épisodes (qui sont pourtant très imparfaits) il y'a l'excitation de la découverte de cet univers, des monstres, un aspect ludique à essayer de deviner les implications de telles ou telles choses etc.

On est au 3ème volet maintenant donc forcément ça allait être moins le cas mais pour autant ce film là ne propose rien de nouveau. Dans le sens où comme l'a dit Art Core on ne va rien apprendre de plus, le changement de décor n'apporte pas grand chose, il n'y'a pas d'angle un peu nouveau qui permettrait de voir cet univers d'un regard un peu alternatif etc. A ce niveau là c'est extrêmement pauvre. Le problème c'est qu'en plus niveau action c'est effectivement vraiment basique, il y'a aucune scène marquante, aucun moment de tension qui mette mal à l'aise et... Au-delà de ça l'histoire est un peu nulle aussi quoi. Et alors globalement moi les persos ne m'ont pas du tout intéressés mais j'ai trouvé ça absolument n'importe quoi ce chat qui se comporte de façon limite surnaturelle à trouver son chemin partout, comprendre qu'il faut surtout pas miauler (???), se retrouve dans l'eau sans stress et s'envoie une part de pizza avec les humains. Non mais sérieux, c'est vraiment le genre de détail débile qui fait vriller le film dans le ridicule.

1/6 GRAND MAX.

Auteur:  Bêtcépouhr Lahvi [ 07 Juil 2024, 14:54 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Mickey Willis a écrit:
j'ai trouvé ça absolument n'importe quoi ce chat qui se comporte de façon limite surnaturelle à trouver son chemin partout, comprendre qu'il faut surtout pas miauler (???), se retrouve dans l'eau sans stress et s'envoie une part de pizza avec les humains. Non mais sérieux, c'est vraiment le genre de détail débile qui fait vriller le film dans le ridicule.

1/6 GRAND MAX.
Pas vu. Déjà le 1er n'était pas ouf du tout (et faut déjà être indulgent avec le bébé qui ne braille pas) et le 2 pas mieux (j'ai regardé pour Cillian) mais suffit de regarder les docus animaliers pour s'étonner des incroyables capacités de nos compagnons de planète. Sur les chats, voir l'incroyable évolution dans leurs rapports sociaux avec nous. Gamin, je passais mon temps à essayer de caresser un chat croisé dans la rue et absolument tous allait se planquer. Aujourd'hui les 3/4 t'attendent tranquille voir viennent te voir pour se faire papouiller (peut-être une histoire de castration aussi mais en général, ils comprennent que humain = câlin et puis faut bien qu'ils marquent leurs territoires aussi sur nous).
Qu'un chat (par expérience évidemment, à charge au film de l'aborder) comprenne qu'ils doivent sa survie à son silence, ya rien d'incroyable. D'autant que le miaulement est un mode de communication qu'il réserve -en dehors de sa période chaton pour sa mère ou période de rut - aux humains parce qu'il a compris que ces grands cons ne comprennent que ça. Les chats, ça miaulent pas entre eux. A fortiori face à des prédateurs ou des proies.

Auteur:  Mickey Willis [ 07 Juil 2024, 15:10 ]
Sujet du message:  Re: A Qj'uiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Le bébé du 1 j'avais trouvé ça tout autant abusé oui.

Dans celui ci le chat va retrouver les persos dans une pharmacie à deux patés de maison dans un quartier qui est pas le sien, et c'est limite si il leur indique pas quel médicament prendre avec la posologie.

Et sinon les chats ne miaulent pas entre eux mais ils font quand même tout un tas de bruit dès qu'ils se chamaillent. Dans un monde où le moindre bruit te condamne tu joues un peu à la roulette russe quand t'en as un (après la meuf s'en ballec en soit vu qu'elle veut mourir)

Auteur:  Bêtcépouhr Lahvi [ 07 Juil 2024, 15:17 ]
Sujet du message:  Re: A Quiet Place : Day One (Michael Sarnoski, 2024)

Ah oui, je veux bien croire que le film ne fasse pas son taff et même abuse mais, de base, choisir le chat pour un film sans un bruit, c'est quand même logique.

Quand aux territoires des chats, ils peuvent être extrêmement vaste et pas forcément centré sur le domicile de son proprio (oui, j'étais fan de la série de documents brits qui collait des traqueurs gps et caméras aux colliers des chats, grands moments de plaisir pervers à voir les propriétaires dépités d'apprendre que leur chat pouvait ne venir chez eux que bouffer un peu de croquettes et squatter les 3/4 du temps un autre foyer plus à son goût).

Et puis ya régulièrement ces faits-divers du chat qui parcourt la moitié de la planète retrouver ses maîtres après un déménagement.

Page 1 sur 1 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/