Forum de FilmDeCulte
https://forum.plan-sequence.com/

Salé, Sucré (Ang Lee, 1994)
https://forum.plan-sequence.com/sale-sucre-ang-lee-1994-t31320.html
Page 1 sur 1

Auteur:  Cosmo [ 10 Mai 2021, 22:44 ]
Sujet du message:  Salé, Sucré (Ang Lee, 1994)

Un grand chef cuisinier vit avec ses trois filles pour qui il prépare de somptueux repas traditionnels. Ceux-ci constituent l'ordinaire culinaire de cette famille, et les trois filles montrent un air un peu détaché au cours des repas. L'aînée, Jia-Jen, convertie au christianisme, est professeur de chimie. La plus jeune, Jia-Ning, a 20 ans ; elle est étudiante et travaille dans un fast-food. Elles sont toutes deux préoccupées par leur vie sentimentale, tandis que la cadette, Jia-Chien, en pleine réussite professionnelle, voit peu à peu ses projets modifiés par son entourage…

Faisant écho - jusque dans le dernier plan où Ang Lee parvient à me cueillir à nouveau (cet art du dernier plan, c'est incroyable) - au sublime Garçon d'honneur, dont il conserve en partie seulement l'humour et l'émotion, la faute à un léger manque de rythme, à deux ou trois rebondissements faciles, et à un scénario sans doute trop décousu, là où le précédent parvenait à resserrer l'intrigue sur le personnage principal. Quelques bémols, qui ne pèsent pas bien lourd face à la beauté de certaines scènes.

4/6

Auteur:  Castorp [ 11 Mai 2021, 08:43 ]
Sujet du message:  Re: Salé, Sucré (Ang Lee, 1994)

4/6 ? T'es dur.

Ca m'avait enchanté. Et c'est aussi un des plus beaux films sur la nourriture qui soit (la séquence d'ouverture !).

Auteur:  bmntmp [ 26 Fév 2024, 09:28 ]
Sujet du message:  Re: Salé, Sucré (Ang Lee, 1994)

Et Dodin Bouffant fait presque peine à voir à côté des nombreuses scènes de cuisine qui émaillent ce Eat Drink Man Woman. J’ai pu lire ailleurs que la mise en scène de Lee y était encore brouillonne, le sens du cadre trop lâche mais je ne suis pas vraiment d’accord : la première heure est quasi-parfaite, affichant la belle rotondité, l’affabilité typiques du cinéaste (jamais loin de verser dans la fadeur). Le goût parfait des personnages (la maison spacieuse et aérée, avec ses chambres disposées en enfilade de part et d’autre d’un long couloir, ce gros hublot dans le salon, les pulls, sweaters des filles, les tailleurs de celle du milieu) ajoute à cette impression, semblant témoigner d’un monde, à quelques détails près (ou pas tel ce non-port du casque obligatoire) considérablement plus sophistiqué, avancé que la France de l’époque (cela ne va sans doute pas sans idéalisation évidemment, à l’image de ces banquets démesurés que le père prépare à ses filles). Le bât blesse un peu plus dans les développements de la seconde partie, qui tiennent du sitcom ou de la telenovela. On reconnaît le talent de Lee pour une forme de monstration qui coule de source : ainsi cette scène entre le père et l’amie de sa sœur, où l’on reconnaît d’instinct l’amour poindre, qui est sans doute déjà déclaré.
Maintenant j’ai envie de voir Hulk et de combler quelques trous dans sa filmo. Je le tiens en très haute estime pour sa versatilité évidemment, sa capacité à proposer quelques chose de grand-public et de presque exigeant en même temps, même si je n’ai vraiment aimé de lui que Billy Lynn.

Page 1 sur 1 Heures au format UTC + 1 heure
Powered by phpBB® Forum Software © phpBB Group
http://www.phpbb.com/