À la fin de l'été, Louise voit le dernier train de la saison, qui dessert la petite station balnéaire de Biligen, partir sans elle.
La ville est désertée. Le temps rapidement se dégrade, les grandes marées d'équinoxe surviennent condamnant maintenant électricité et moyens de communication.
Fragile et coquette, bien moins armée que Robinson, Louise ne devrait pas survivre à l'hiver.
Mais elle n'a pas peur et considère son abandon comme un pari. Elle va apprivoiser les éléments naturels et la solitude. Ses souvenirs profitent de l'occasion pour s'inviter dans l'aventure.
Jusqu'à ce qu'une explication lui soit révélée et que tout rentre dans l'ordre.
Assez surpris de l'enthousiasme critique généralisé pour ce petit film gentiment soporifique que j'avais vu au Festival d'Annecy. En sortant du film je m'étais dit que c'était vraiment le prototype du film "pour vieux" avec son personnage de mémé marrante accompagné d'un chien qui parle.
Si j'aime beaucoup le postulat initial de film d'aventures et de survie étonnant, se focalisant sur l'organisation concrète et materielle de la vie du personnage principal, j'ai rapidement vu les limites du film, incapable de se renouveler et tombant finalement dans l'écueil le plus évident qui lui pendait au nez. Devenir une simple métaphore et rien d'autre. En effet rapidement on comprend que le film n'est qu'une allégorie de
Bref, c'est plutôt joli (quoique le chien m'avait semblé très raté, espèce de créature numérique moche au milieu d'un environnement 2D), touchant en surface mais assez ennuyeux et presque conventionnel. J'aime pas trop non plus le doublage de Catherine Frot. J'ai vu le film il y a 6 mois et j'ai d'ailleurs déjà oublié la fin.
3/6