Titre traduit non officiel.
Tiyu Huanghou (体育皇后) en VO. Queen of Sport à l'international.
Une fille d'une riche famille entre dans une école sportive et devient une athlète célèbre. Mais son succès lui fait peu à peu oublier l'entraînement.
J'étais pas dans mon assiette et je ne saurais donc pas vraiment juger de la capacité d'immersion du film, même si comme pour La Route (du même Sun Yu), j'ai l'impression que l'hystérie sautillante des péripéties n'est pas traversée par grand chose d'ample. Les instants romance, bien que conventionnels, sont à ce titre de vraies respirations. Le reste est relevé par l'énergie comique mi-charmante mi-crispante de son héroïne femme-enfant, ou encore par des étrangetés (l'arrivée surprenante du morbide, la façon de laisser la romance en suspend...), et par la manière dont le film manie habilement ses velléités politiques (si ce n'est un surgissement final surprise, façon retour du refoulé, qui se répand en quelques images totalitaires assez terrifiantes pour clore le film).
Bref, impression d'un Sun Yu bon artisan, mais pas plus marquant que ça.
Hé regardez, une critique courte !
Et c'est la fin de la rétro cinémathèque, ce qui me permet de faire un mini-top des trois premières générations du cinéma chinois. Loin devant, les deux grands films :
1 - La Divine (Wu Yonggang, 1934)
2 - Printemps dans une petite ville (Fei Mu, 1948)
C'est ballot, c'est les deux que j'ai découvert en DVD pourrave...
Les très bons films :
3 - Sœurs de scène (Xie Jin, 1964)
4 - Héroïne des années 20 (Li Pingqian, 1949)
Les bof :
5 ex - Mulan s'enrôle dans l'armée (Bu Wancang, 1939)
5 ex - La Reine du sport (Sun Yu, 1934)
6 - Le Détachement féminin rouge (Xie Jin, 1961) - à revoir...
7 - La Route (Sun Yu - 1934) - à revoir...