Nick et Meg décident de visiter une nouvelle fois Paris, bien des années après leur lune de miel, afin de donner un second souffle à leur mariage.
Roger Michell ne quitte plus les fins de semaine après le pauvret Week-end royal. Ceux qui se rappellent de The Mother, où mamie s'acoquinait avec un Daniel Craig déjà très exhib, savent que Michell ne traite pas le troisième âge au même rayon romcom que Coup de foudre à Notting Hill, et pour ceux qui avaient encore des doutes, le script est signé Hanif Kureishi (Intimité). La fausse badinerie de départ, où madame pique une crise de bohème attitude et se barre du boui-boui réservé pour squatter un palace du huitième pendant que monsieur, très pingre et tire une gueule pas possible, mute ensuite dans une sorte de crise existentielle où sous couvert de fausse légèreté resurgissent les renoncements et travers de la vieillesse, où les vieux couples appuient là où ça fait mal par pur plaisir. Après, ça reste assez mal foutu, le cul entre mille chaises, bloqué dans vision nouvelle vague de Paris et mal rythmé dans son rayon de comédie dépressive (j'aime pas du tout la grosse scène de dîner quatre vérités chez Goldblum).
2/6