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New York appelle Super Dragon (Giorgio Ferroni, 1965)
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Auteur:  Mr Chow [ 24 Fév 2013, 20:56 ]
Sujet du message:  New York appelle Super Dragon (Giorgio Ferroni, 1965)

aka New York chiama Superdrago

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Brian Cooper, plus connu sous le nom de "Super Dragon" est un agent secret. Pendant ses quelques jours de vacances, il apprend la mort d'un de ses amis qui enquêtait sur le comportement étrange d'un groupe d'étudiants frappés par une folie inexplicable. Super Dragon reprend l'affaire au pied levé.

On en a eu une bonne flopée de sous 007 dans les sixties, et tous les romans de gare possibles y sont passés... Cinecitta c'est bien évidemment mis en mode brainstorming pour creuser le sillon... Ici c'est le réalisateur du chouette Le moulin des supplices qui s'en charge, et il faut bien avouer que c'est souvent plus fun que nos vieux 0SS 117 et Coplan maisons. La scène d'intro montre déjà l'envie de faire quelque chose d'assez coloré et décalé, même si on est pas non plus chez Mario Bava. Avec son pitch idiot, le film fonctionne en fait comme un roman photo pop qui ne se prend pas une seconde au sérieux, il vaut mieux d'ailleurs quand il fait d'abord du racolage à la mode : l'intrigue est en premier lieu prétexte à investir une fac américaine et balancer quelques bonnes scènes avec des "djeunz", totalement en mode SLC yéyé et qui tournent à la stupididité finie puisque la drogue mystérieuse provoque notamment sur les campus de grosses bagarres (entre groupe de filles, c'est mieux à l'écran). L'Agent Super Dragon commence donc ses investigations passionnantes en foutant quelques tatanes au vendeur de chewing-gum louche du bowling du coin...

Le Ray Danton amidonné de service ne quitte pas son sourire au lèvre, qu'il se prenne une correction ou assiste à la mort d'un acolyte, il est toujours zen, d'ailleurs il fait du yoga avec la sous Moneypenny, ici une petite blonde pulpeuse rose-bonbon, toujours disponible pour le héros... C'est ce qui aide à faire passer la pillule tout du long : c'est sucré et très con, avec des idées en permanence saugrenues (toutes les tentatives d’exécution du héros sont vraiment à base de plans sophistiqués stupides, et à chaque fois le gadget parfait, jamais présenté au spectateur auparavant bien évidemment, apporte une solution). Même si une fois Amsterdam ça trainasse quand même un peu plus, les rebondissements restent toujours plus débiles et gratuits : voir ce besoin totalement inutile au plan du méchant par exemple d'avoir à sa disposition une base ultra sophistiquée (enfin cheap quand même). Mais il y a vraiment une bonne humeur générale dans cette petite bande, et bon vieux Jess Hahn fait en prime à la fois office de Q et de dérivé du Berrurier de San Atonio...

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