Jérusalem, 1948. Alors qu’elle se rend à son travail, Hind, une jeune femme palestinienne, recueille un groupe d’enfants victimes d’une attaque israélienne. Ainsi naquit l’institut Dar Al Tifel, un pensionnat pour enfants palestiniens.
En 1978, Miral, fillette de 7 ans est conduite par son père Jamal à l’institut après le suicide de sa mère.
Ce qui sauve (un tout petit peu) le cinéma de Julian Schnabel, c'est son sens de l'image, ses travelling élégants, la photo d'Eric Gaultier, ses barrouds d'honneurs sur du Tom Waits parce que sinon niveau didactisme naïf, affrontements manichéens et bonnes intentions dégoulinantes, Miral est un kougloff assez indigeste avec des personnages qui ne semblent répéter qu'un même dialogue tout le long du film et ce coup-ci Amalric n'est plus de la partie pour transcender tout ça, du genre Hiam Abbas "le plus important c'est ton éducation", le père "toute ma famille y est passée alors pas toi" j'en passe et des meilleures... Quant à Freida Pinto, elle est bien photogénique mais franchement un peu lège... Evidemment le film est dédié à tous ceux voulant la paix du côté israëlien comme palestinien, d'ailleurs qui aurait pu en douter un seul instant?
2/6