J’aime bien l’affiche.
Dans le Sahara Français, en 1933. Canet c’est un soldat mais il se sent pas à sa place et n’apprécie pas les méthodes colonialistes de son Capitaine. Celui-ci ne pense qu’à ses jalons, au pouvoir, à son autorité. Puis ya Cotillard qui débarque. L’homme qu’elle aime s’est crashé dans le désert, et elle supplie pour obtenir de l’aide des soldats.
Dans la deuxième partie, Canet et Cotillard profiteront d’une attaque pour partir à deux dans le désert à la recherche de l’aviateur disparu. L’une pour tenir sa promesse, l’autre pour donner un sens à sa fuite.
Et ce n’est que dans cette deuxième partie que ça devient un peu intéressant. Tout ce qui précède fait téléfilm historique sans grande envergure.
Canet est bon, comme toujours, mais Cotillard a l’air de se faire chier et faut attendre une crise de larmes pour qu’elle montre un minimum d’implication.
Il y a quelques jolis moments, c’est sans gras et sans grande prétention, mais ça manque quand même vachement de souffle… On est à mille lieues du Patient Anglais (pour jouer la comparaison facile). On ne vibre pas beaucoup et ya zéro émotion, mais le film reste honnête et modeste, et a quand même le mérite de s’arrêter au bon moment et de ne pas s’éterniser. (merci le texte final pour connaître la fin de l’histoire)
3/6 indulgent