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Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
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Auteur:  Janet [ 16 Fév 2009, 20:58 ]
Sujet du message:  Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
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Rebecca Bloomwood est une journaliste spécialisée dans la finance. Elle explique comment gérer son argent au quotidien, mais passe sa vie à dépenser le sien dans les boutiques. Ceci la plonge dans une situation précaire qu'elle cherche à cacher à son patron, dont elle tombe amoureuse.

Après Toni Collette (Muriel) et Julia Roberts (Le Mariage de mon meilleur ami), c'est au tour d'Isla Fisher de bénéficier du traitement P.J. Hogan : grands sourires et bonne humeur malgré les embûches. L'actrice est pétillante et balade son charme sur hauts talons dans un Manhattan criant à la débauche consumériste. La pauvre Rebecca, en mini-Carrie Bradshaw - les moyens et le dressing en moins -, se retrouve submergée par ses dépenses inconsidérées. Une situation boule-de-neige propice à des scènes comiques sympathiques sans être extraordinaires, mais qui ont pour elles une actrice dévouée. Quand le film bascule dans la comédie romantique par contre, ça se gâte : Hugh Dancy a un non-charisme effroyable et le courant ne semble jamais passer; Rebecca paraît ainsi plus excitée par une écharpe que par ce Joli Coeur. Pour autant, l'adaptation en un seul long métrage des deux premiers tomes de la saga de Sophie Kinsella évite pas mal de pièges : fidèle sans être linéaire, le scénario remanie plutôt bien les livres à sa sauce; dommage qu'il se prenne les pieds dans le tapis et ne sache pas vraiment comment finir. Dans la flopée d'adaptations littéraires de chick litt, Confessions d'une accro du shopping se révèle finalement mignon mais bancal : sa superficialité (ses personnages secondaires fantômes en premier lieu) l'empêche de viser le succès du Diable s'habille en Prada, mais en conservant l'intégrité de son héroïne, il se place au-dessus du ratage Bridget Jones.

3/6 et plus en images là
Auteur:  Jericho Cane [ 16 Fév 2009, 21:03 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Janet a écrit:
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Enorme, cette affiche !

Bon, moi, je suis amoureux d'Isla, ça fait plaisir qu'elle ait un leading role.
Auteur:  Janet [ 16 Fév 2009, 21:05 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Jericho Cane a écrit:
Bon, moi, je suis amoureux d'Isla, ça fait plaisir qu'elle ait un leading role.


Elle est très bien dedans, mais juste elle malheureusement
Auteur:  Film Freak [ 17 Fév 2009, 00:47 ]
Sujet du message: 
T'as capté la première de l'affiche de Prince of Persia dedans?
Auteur:  Mon Colonel [ 17 Fév 2009, 15:06 ]
Sujet du message: 
Ah oui j'avais oublié ça, d'ailleurs je me suis demandé si c'était pour le film ou si elle était vraiment sur Times Square...
Auteur:  Film Freak [ 17 Fév 2009, 15:14 ]
Sujet du message: 
Nope, c'est pour le film.
La promo dans les films maintenant.
Vive Bruckheimer.
Auteur:  Mon Colonel [ 17 Fév 2009, 15:28 ]
Sujet du message: 
C'est furtif et on voit principalement le visage si je me souviens bien...
Auteur:  Janet [ 17 Fév 2009, 22:01 ]
Sujet du message: 
mince pas vu !!
Auteur:  Alabama [ 29 Avr 2010, 16:45 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
J'ai bien aimé les bouquins mais je suis déçue par le film. Le choix du rôle masculin pour faire le fiancé est une catastrophe (même dans un pastiche il n'aurait pas sa place) et je trouve que, comme dans Bridget Jones, on transforme une fille gaffeuse et avec ses incohérences en cruche à gifler. La fin n'existe pas et je trouve qu'on ne s'attache pas du tout aux personnages qui entourent Rebecca, surtout sa meilleure amie et son mari qui sont pourtant des éléments centraux des bouquins et de la personnalité de Rébecca.
Auteur:  Janet [ 29 Avr 2010, 17:03 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Alabama a écrit:
J'ai bien aimé les bouquins mais je suis déçue par le film. Le choix du rôle masculin pour faire le fiancé est une catastrophe (même dans un pastiche il n'aurait pas sa place) et je trouve que, comme dans Bridget Jones, on transforme une fille gaffeuse et avec ses incohérences en cruche à gifler. La fin n'existe pas et je trouve qu'on ne s'attache pas du tout aux personnages qui entourent Rebecca, surtout sa meilleure amie et son mari qui sont pourtant des éléments centraux des bouquins et de la personnalité de Rébecca.


Toutes les adaptations de chick litt subissent un peu le même mauvais sort en effet, je sais pas si ça passe entre des mains misogynes ou quoi mais toutes les héroïnes sont quand même un peu plus subtiles/complexes/réalistes/attachantes dans les livres que dans les films qui en font à chaque fois de vulgaires clichés (cela dit dans les derniers Shopaholic Rebecca devient vraiment conne).
Auteur:  rotary [Bot] [ 29 Avr 2010, 22:06 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Alabama a écrit:
on ne s'attache pas du tout aux personnages qui entourent Rebecca, surtout sa meilleure amie et son mari qui sont pourtant des éléments centraux des bouquins

Un problème d'adaptation qui dépasse le cadre de la chick lit. En règle générale, ça va plus vite d'énumérer les éléments du bouquin qui ont été conservés.
Auteur:  Janet [ 29 Avr 2010, 22:58 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
rotary [Bot] a écrit:
Alabama a écrit:
on ne s'attache pas du tout aux personnages qui entourent Rebecca, surtout sa meilleure amie et son mari qui sont pourtant des éléments centraux des bouquins

Un problème d'adaptation qui dépasse le cadre de la chick lit. En règle générale, ça va plus vite d'énumérer les éléments du bouquin qui ont été conservés.


C'est pas faux mais quand c'est Harry Potter, qui a un univers très riche, ils virent beaucoup de trucs mais en gardent aussi beaucoup, là de base c'est déjà pas super compliqué mais ils arrivent quand même à faire disparaître tout le monde, idem dans Le Diable s'habille en Prada, dans Bridget Jones, l'héroïne a vaguement des potes et une famille mais tous les seconds rôles sont réduits à des plantes ! L'approche est faussée dès le départ à chaque fois j'ai l'impression (et c'est exactement le même reproche que je faisais une fois à How I met your mother comparé à Friends : dans HIMYM personne n'existe vraiment en dehors d'eux, les gens qui gravitent autour sont juste du vent).
Auteur:  Alabama [ 30 Avr 2010, 08:51 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Janet a écrit:

C'est pas faux mais quand c'est Harry Potter, qui a un univers très riche, ils virent beaucoup de trucs mais en gardent aussi beaucoup, là de base c'est déjà pas super compliqué mais ils arrivent quand même à faire disparaître tout le monde, idem dans Le Diable s'habille en Prada, dans Bridget Jones, l'héroïne a vaguement des potes et une famille mais tous les seconds rôles sont réduits à des plantes !


Tout à fait et c'est aussi ce qui contribue à rendre l'héroïne bien plus vide et creuse qu'elle ne l'était sur papier. Il ne reste que ce qui fait d'elle une cruche et plus ce qui fait d'elle un humain complexe en relation avec les autres.
Grosso modo, de son entourage ils n'ont gardé que la meilleure amie et son mari, c'était pas très difficile de les développer plus et de les faire interagir réellement. Là, l'amie serait célibataire que ce serait pareil (et pourtant il y a son mariage dans l'histoire du film !) et elle se serait rencontré le mois d'avant au boulot que ce serait pareil aussi (elles ne semblent avoir aucun background, aucune histoire passée et commune).
Auteur:  rotary [Bot] [ 30 Avr 2010, 22:22 ]
Sujet du message:  Re: Confessions d'une accro du shopping (PJ Hogan, 2009)
Janet a écrit:
ils arrivent quand même à faire disparaître tout le monde, idem dans Le Diable s'habille en Prada, dans Bridget Jones, l'héroïne a vaguement des potes et une famille mais tous les seconds rôles sont réduits à des plantes !

Je peux t'assurer que l'adaptation des romans SF et des polars, deux genres que je lie intensivement, est tout aussi catastrophique, voire pire. Aujourd'hui, je regarde les adaptations sans tenir compte du roman source. Ni avant, ni pendant, ni après.
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