Forum de FilmDeCulte

Après six mois de fermeture, et surtout des années de suspense sur son nouvel emplacement, la Cinémathèque Française ouvre ses porte mercredi prochain, le 28 septembre 2005, au 51 rue de Bercy (Paris 12e), dans un bâtiment (presque) tout neuf, avec plus de salles (4).
En plus de la Cinémathèque, il y aura aussi la Bibliothèque du cinéma (BiFi), et le Musée du cinéma, fermé depuis plusieurs années suite à un incendie à son ancien siège, le Palais de Chaillot.

De nouveaux tarifs, de nouvelles formules d'abonnement pour redynamiser cette institution et tenter de l'ouvrir à plus de monde (d'où une campagne de pub dans les cinémas depuis quelques jours, et que vous pouvez voir en ouverture du site officiel).

Voici le programme pour la réouverture et les mois suivants :
- une exposition Renoir/Renoir, avec une rétro intégrale des films du réalisateur ;
- cycle Hommage à Michael Caine ;
- Intégrale Douglas Sirk ;
- Intégrale Davd Cronenberg ;
etc. Et toujours les rendez-vous réguliers : cinéma bis, séances jeunes public, cinéma d'avant-garde, Courts-métrages, etc.
Et apparemment des nouveautés pour occuper les 2 salles supplémentaires.

Lundi 26 septembre : pour couronner le succès de l'inauguration officielle de la Cinémathèque française dans ses nouveaux bâtiments du 51, rue de Bercy, il ne fallait pas moins qu'un beau discours du cinéaste américain Martin Scorsese, à la gloire de la préservation du patrimoine cinématographique. Discours qui s'est conclu lui-même par l'annonce du lancement d'une "branche internationale de la Film Foundation" (l'institution fondée par Scorsese et quelques collègues pour protéger les chefs-d'oeuvre du cinéma américain menacés par le temps) lors du prochain Festival de Cannes, en mai 2006. Il s'agira de préserver les cinématographies des pays émergents, en s'inspirant du "classement au Patrimoine mondial" de l'Unesco.


Le matin, le ministre de la culture et de la communication, Renaud Donnedieu de Vabres, avait officié au nom des pouvoirs publics après les défections successives de Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Accueilli par Claude Berri, président de la Cinémathèque, Bernard Latarjet, président de la Bibliothèque du film, et Serge Toubiana, directeur général de la Cinémathèque, le ministre a, par sa présence et son discours, consacré la réconciliation, après des années de tensions, entre la Cinémathèque et les pouvoirs publics.

Dans la soirée, un millier d'invités ont rempli trois des quatre salles de projection. Parmi les nombreux cinéastes qui composaient ce public (de Souleymane Cissé à Wong Kar-waï, en passant par Manoel de Oliveira et les frères Larrieu), il revint donc à Martin Scorsese de baptiser l'institution qui l'accueillait "la maison spirituelle des cinéastes du monde entier".

On pouvait alors redécouvrir Le Fleuve, de Jean Renoir, film sublime tourné en Inde et en langue anglaise par un cinéaste français, restauré grâce à la Film Foundation.

Jacques Mandelbaum
Article paru dans l'édition du 28.09.05


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 597,0.html

Quoiiiiiiiiiiiiii ?!!

(et faut dire à Nini d'arrêter de tourner, ils vont jamais le trouver ce créneau de 6 mois en Russie)

Y'avait Roro(man) aussi, qui trainait dans le parc le même jour.

Roman j'ai même le dvd de la 9e porte chez moi!!!

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Doll, it's a heartbreaking affair

Tadam :


Pratique ces lunettes noires pour roupiller pendant l'inauguration.




Je revois toujours avec émotion cette fameuse scène d'amour sur un tonneau.

J'avoue, cette news, je l'ai copier-coller rien que pour te voir réagir.