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Iron Man 3 me confirme à quel point l'avènement de Marvel à Hollywood est ce qui pouvait arriver de mieux à cette industrie de plus en plus moribonde. Il n'y a rien de plus lassant que cette quête chimérique d'« Auteur » et de grande « mise en scène » dans les blockbusters, vision rétrograde du cinéma et éternels touche-pipi régressifs des hollywoodophiles. Les Cahiers qui font leur couv' sur les films de J.J Abrams n'étant d'ailleurs pas la moins navrante de ces obstinations...
Haha, Tetsuo, voyons...
Et c'est cocasse de prendre l'un des rares (le seul?) Marvel qui soit clairement un film de son auteur
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Je ne voudrait pas minimiser l'apport de Shane Black, dont il a été peu question jusqu'ici, sur la réussite du film. L'humour à contre-courant, les punchlines percutantes, le récit très orienté pulp, et la thématique du subterfuge qui conduit toute l'intrigue (le traitement aussi génial que profane du Mandarin) : tout cela, il est évident qu'on le lui doit. Mais j'aurai du mal, malgré tout, à y voir un quelconque travail d'auteur, voire même d'artisan. C'est, comme Whedon, Nolan et les autres, un entertainer doué, un chimiste méticuleux qui sait manier les ingrédients de l'histoire.
Chez Black réalisateur et surtout chez Nolan, leur corps de travail atteste tout de même d'une vision du monde, exposé au gré des oeuvres.
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À une époque où le cinéma hollywoodien, tout style confondu, est de plus en plus inconsistant, le film de Super-héros a un mérite immense : celui de replacer l'humain au centre de ses récits pyrotechniques. À l'opposé, par exemple, de Pacific Rim, film considéré « d'auteur » par certains, où l'humain y est plus encombrant qu'autre chose.
Les personnages et leurs interactions sont basiques mais l'humain est au coeur du film. Tout ce que le film déploie dans son univers SF, les mechas et le Drift, est au service de l'histoire humaine, sur la guérison des traumas.
