J'ai été dans un jury de courts métrages avec Le Fossoyeur de Films, mec hyper sympa au demeurant (mais avec des goûts de chiotte). Toujours étonnant d'apprendre que le mec tout tranquille et souriant devant toi et en fait une énorme merde violente et toxique.

C'est Le Passeur critique que j'ai rencontré, dans un salon à Toulon. Très sympa (et très intéressant). Après, il y a de base une différence entre un Cyrille Falisse, libraire, et un Norman, débile.

Ca fait partie du profil, ce sont généralement des personnes très agréables avec l'entourage professionnel, à plus forte raison quand c'est dans le domaine du personal branding. C'est une forme d'alibi, voire même d'assurance même s'ils ne le formuleront jamais comme tel : non pas tant parce que ce serait "inconscient", mais parce qu'un travail somme toute ordinaire d'introspection leur est extrêmement difficile, ou en tout cas insupportable. C'est dans la sphère de l'intime que les vannes s'ouvrent.

la typique interview des voisins ("il disait toujours bonjour et il était souriant").

Pas certain que ce soit spécifique à ce milieu mais oui ça semble être souvent ce schéma, la typique interview des voisins ("il disait toujours bonjour et il était souriant").

Un des trucs qui m'horripilent le plus au monde.

Spécifique au milieu non, mais disons qu'un certain statut attire naturellement ce genre d'individus : combien de twittos influents au moins dans une niche et considérés comme "super sympas" sont tombés pour ce genre de trucs au cours des dernières années ? Le besoin irrépressible de passer pour quelqu'un de bien, de contrôler même passivement, par l'engagement militant par exemple, la manière dont les autres les percoivent, est un des red flags les plus sous-estimés qui soit.