Zad a écrit:
Il rappelle que la perche du Nil a été introduite dans les années 50 dans le cadre d'un programme de développement de l'OCDE, et que les seuls à s'opposer à ce type de politique à l'époque se comptaient dans les rangs de l'extrême droite.
Il me semble que le film ne conteste en rien cet état de fait.
Citation:
Le film laisse à penser que l'intégralité du poisson file vers les pays riches. Or, selon Garçon, «74 % de ce qui est pêché dans le lac Victoria n'est pas exporté, et 40 % de ce total sera consommé sur place».
Je comprends pas réellement ces chiffres.
Citation:
Enfin, le film montre Mwanza comme une petite ville pourrissante. Or il s'agit de la deuxième plus grosse agglomération urbaine de Tanzanie. «Exit les contrastes sociaux intra-africains, la bourgeoise locale industrieuse, le grand parc d'automobiles, les immeubles modernes, tous signes de modernité industrielle qui contrarient la thèse ultramisérabiliste d'une Afrique scotchée au malheur, cliché conforme il est vrai à l'attente du spectateur occidental.»
Ce qui est montré comme quelque chose de pourrissant, ce n'est pas tant Mwanza (qu'on voit comme une ville "normale" notamment au début du film, ou avec les représentants européens) mais plutot la petite ville de pêcheurs ou tout le monde crève comme des mouches...