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Les scènes de films qui vous font pleurer
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Auteur:  Chlochette [ 02 Nov 2006, 19:12 ]
Sujet du message:  Re: Kleenex Movies

Bon alors comme je pleure facilement au ciné, je vais en rester aux principaux...

Les films pour lesquels j'ai pleuré et qui m'ont marquée (entre autres pour cette raison)...

-The Hours, quand Ed Harris bascule, j'ai éclaté en sanglots, de gros sanglots. J'ai mis 15 bonnes minutes à me calmer, une fois le film fini. A la 2e vision, je pleurais avant même la scène...
-Big Fish, quand le fils commence à raconter son histoire, et puis le saut du poisson à la fin, les larmes reprennent, et en même c'est tellement beau et presque heureux, comme moment...
-Nemo, à partir du moment où Marlin l'a retrouvé. J'avais emmené ma soeur, elle ne pleurait pas du tout, une fois les lumières allumées, elle m'a même consolée en me disant "c'est pas grave, c'est qu'un film et puis ils sont heureux"... J'avais un peu honte, en sortant de la salle.
-Dead Poets’ Society, lorsque le jeune se suicide (j'ai oublié son nom), et le dernier "O Captain My Captain".
-American Beauty, quand il y a le coup de feu, et ensuite quand Annette Bening pleure devant la garde-robe. Et puis en fait, je pleure aussi quand Wes Bentley montre son film, et parle de beauté, tout ça... Bouhouh.
-Moulin Rouge, j'ai éclaté en sanglots dès le début, comme ça c'était fait.



Les films devant lesquels j'ai pleuré, sans me souvenir vraiment où.

-Ma Vie sans Moi, un peu partout durant le film.
-Nos Meilleures Années, lorsque Matteo meurt, quand Sara retrouve sa mère, à la fin...
-Monsters, Inc, quand ils se disent au revoir, et quand le cyclope vert dont j'ai oublié le nom aussi demande le dernier bout de porte. (Je crois en fait que je pleure à quasi tous les Disney).


Récemment, j'ai pleuré à Children of Men (quand ils sortent du batiment).


Et puis les grands classiques, Titanic, certains passages de LOTR, etc...


Edit 1 : J'ai oublié ET... LE film quoi. D'ailleurs la version 20e anniversaire a 2-3 passages en plus très émouvants.

Edit 2 : Armaggeddon, aussi, évidemment...

Edit 3 : Romeo + Juliet, vu la semaine derniere ou y'a 15 jours, j'avais zappé... Et La Ligne Verte, ça marche bien sur moi. Et Le Tombeau des Lucioles aussi, bien sur.

Auteur:  Janet [ 02 Nov 2006, 19:17 ]
Sujet du message: 

ah oui The Hours !

Auteur:  iamtheprincessofcanada [ 02 Nov 2006, 19:22 ]
Sujet du message: 

Alors, ils ne sont pas du tout classés, je vous les livre tels qu'ils arrivent dans ma tête:

-Solaris
-Requiem for a dream
-Le tombeau des lucioles
-Sur la route de Madison
-Breaking the waves
-Eternal sunshine of the spotless mind
-La science des rêves
-Tigre et Dragon
-AI
-Romeo et Juliet
-Titanic
-...

Auteur:  Blissfully [ 02 Nov 2006, 21:29 ]
Sujet du message: 

Moi ça m'arrive de plus en plus alors qu'il y a encore quelques années j'étais un vrai Mike Tyson de la larme.

Le champion intercontinental dans ma mémoire ça doit être The Hours. Vu juste après m'être fait arraché des dents de sagesse donc à la sortie de la salle je devais ressembler à un gros beignet aux joues déformées et la face bouffie, ça devait être TRES beau.

Dear Leonard, to look life in the face. Always, to look life in the face, and to know it for what it is, at last, to know it...to love it for what it is...and then, to put it away. Leonard, always the years between us...always the years...always the love. Always...the hours

Image

Et cette année, Le Nouveau monde et Summer Palace par exemple. Alors je ne sais pas quoi synthétiser là-dessus, je dois être sensible aux ménagères dépressives, aux artistes suicidaires, aux amours pourries (et censurées!), et aux gros bateaux. :idea:

Auteur:  Arnotte [ 02 Nov 2006, 22:53 ]
Sujet du message: 

Blissfully a écrit:
Et cette année, Le Nouveau monde

Mes kleenex 2006: Le Nouveau Monde, Brokeback Mountain déjà cité, United 93 et Walk the Line (le "you are not nothing" de Reese, et la demande en mariage...)

Auteur:  JeeB [ 02 Nov 2006, 23:05 ]
Sujet du message: 

ah oui j'oubliais :

Les évadés qd le vieux se suicide, qd le perso de tim robbins s'evade (pas de spoilers tout est dans le titre foireux francais) qd le perso de morgan freeman sort enfin
LOTR qd sam rejoint frodo coute que coute et bien sur la fin tant décriée (pour sa longueur) du ROTK
La 25 heure de spike lee..toute la fin

Auteur:  Juan [ 02 Nov 2006, 23:18 ]
Sujet du message: 

JeeB a écrit:
ah oui j'oubliais :

Les évadés (...) qd le perso de tim robbins s'evade (pas de spoilers tout est dans le titre foireux francais)


Ah pareil. Quand
le directeur soulève l'affiche
, j'ai des larmes de bonheur.
Très très fort ce film.

Auteur:  Janet [ 03 Nov 2006, 16:18 ]
Sujet du message: 

j'oubliais l'arrache-larmes Le Noel de Mickey, c'est un court métrage mais ça passait au ciné tous les hivers en 1e partie du Disney de service, encore maintenant Tiny Tim et sa béquille puis sa tombe c'est juste pas soutenable

Auteur:  Le Cow-boy [ 03 Nov 2006, 18:55 ]
Sujet du message: 

Janet a écrit:
j'oubliais l'arrache-larmes Le Noel de Mickey, c'est un court métrage mais ça passait au ciné tous les hivers en 1e partie du Disney de service, encore maintenant Tiny Tim et sa béquille puis sa tombe c'est juste pas soutenable


Oooooh oui, insoutenable comme tu dis... Salaud de Picsou, tiens !

Auteur:  olDBoy [ 23 Fév 2007, 20:50 ]
Sujet du message: 

Kleenex... Hum on pouvait aussi penser à des films d'un autre genre hihi.

Alors moi le dernier film qui a su humidifié mes yeux, c'est Maman j'ai raté l'avion 2 :lol: (le moment où Kevin donne une colombe à la vieille aux pigeons) et oui les souvenirs quand on est gosse.

Auteur:  rotary [Bot] [ 24 Fév 2007, 00:12 ]
Sujet du message: 

Les interventions masculines de ce topic me rappelle une scène de Nuits blanches à Seattle.

Auteur:  Arnotte [ 09 Sep 2007, 19:26 ]
Sujet du message: 

Blissfully a écrit:
Dear Leonard, to look life in the face. Always, to look life in the face, and to know it for what it is, at last, to know it...to love it for what it is...and then, to put it away. Leonard, always the years between us...always the years...always the love. Always...the hours

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*Bon ya pas de topic The Hours*

Enfin revu (j'avais l'impression d'être passé à côté)... Mais je confirme: j'accroche pas comme il faudrait. Total respect pour la musique de Philip Glass (sans elle le film serait très différent), les belles images, et le trio d'actrices (surtout Julianne Moore), mais ce cocktail de détresse existentielle ne me touche pas beaucoup. Donc je reste froid (pas de kleenex).... sauf pour le dernier quart d'heure, indéniablement superbe.

Auteur:  Stark [ 19 Fév 2008, 22:56 ]
Sujet du message: 

Dix films qui me valent des poussées lacrymales à chaque vision (je me limite à un film par réalisateur). Je pourrais en citer beaucoup, beaucoup d'autres...

Abyss. Pour la force absolue des sentiments, la vérité de l'odyssée humaine vécue, les impressions universelles de peur, d'émerveillement, d'amitié et d'amour que ce chef-d'oeuvre véhicule. Une scène : la réanimation de Lindsay (bien sûr), qui est l'une des plus fortes jamais réalisées.

Breaking the waves. Lars Von Trier retranscrit l'incandescence des sentiments, pas moins, et fait palpiter le coeur énorme d'un petit bout de femme dont l'innocence pulvérise le rigorisme catholique de sa communauté. Une scène : le dernier plan, inoubliable (mais no comment).

La chambre du fils. Parce que Nanni Moretti envoie au tapis tous les autres réalisateurs traitant du deuil par sa pudeur, son tact, son acuité, et la manière dont il regarde la souffrance dans le blanc des yeux sans tomber dans la complaisance. Une scène : la mise en bière, ou le travelling final, apaisé.

L'Empire contre-attaque. Parce que ce film est LE film, dont la moindre seconde me met en transe. Je ne vais même pas en dire plus, c'est inutile. Une scène : la déclaration de Leïa à Han lorsqu'il s'apprête à se faire "congeler". K.O. je suis (en Yoda language).

E.T. l'extraterrestre. Spielberg réalise ici le film de toutes les émotions, sur lequel tous les spectateurs (ou peu s'en faut) puissent se dire d'accord. "Celui qui n'est pas ému devant E.T. est dénué de coeur". C'est intolérant ? Oui, mais c'est juste. Une scène : Elliot murmurant son amour devant la vitre, après la mort de son ami.

La ligne rouge. Gigantesque poème incantatoire, brassant mysticisme, réalisme et épopée en une ode d'une ampleur lyrique torrentielle. L'un des plus grands chocs ciné de ma vie. Une scène (un plan) : l'oisillon mort-né au milieu des explosions dans une prairie édenique transformé en enfer.

Mulholland Drive. Parce que ce sublime conte sur la passion amoureuse, les aspirations humaines, les illusions perdues et l’envers du fameux "rêve américain" est sans doute ce que j'ai vu de plus beau et de plus puissant au ciné. Une scène : toute la deuxième partie, marquée par la détresse et le désespoir de l'héroïne, et particulièrement es visages de Betty/Diane et Rita/Camilla en surimpression sur Hollywood, tout à la fin.

Le pianiste. Pour le regard d'enfant d'Adrien Brody, et le génie avec lequel Polanski souscrit au devoir de mémoire tout en explorant ses obsessions les plus viscérales : l'angoisse, l'absurde, l'aliénation. Film bouleversant. Une scène : le morceau de piano joué par l'homme des cavernes à l'officier allemand, miracle d'humanité et de compréhension intime au coeur de la barbarie.

Sur la route de Madison. Parce que Clint, comme ça, sans prévenir, signe le plus beau film sur la passion qui foudroie le coeur et oriente une vie. Une pépite sublime et déchirante, au goût de poussière. Une scène : Robert et Francesca pleurant dans les bras l'un de l'autre lorsqu'ils prennent conscience de leurs sentiments - "Mon Dieu, qu'allons-nous devenir ?"

Thelma et Louise. Ridley Scott réalise à mes yeux l'odyssée la plus belle, la plus triste et la plus désenchantée qui soit - et une histoire d'amitié qui renverse tout. Avec deux actrices touchées par la grâce, ce road-movie est une pure merveille. Une scène : la fin, avec la photo de Thelma et Louise qui s'envole, et la musique superbe d'Hans Zimmer.

Et cinq scènes finales qui me mettent K.O. :

Dans Ordet :
La résurrection de la femme de Mikkel, inoubliable, d'une tension, d'une intensité dramatique que peu de séquences, dans l'histoire du cinéma, ont atteintes. Le film entier tend vers cette clôture, et il faut à Dreyer une rigueur absolue pour atteindre le degré de transcendance qu'il touche ici du doigt. On peut dire que parvenir à filmer un miracle pour ce qu'il est, sans ridicule ni prosélytisme, comme un véritable acte de foi, est en soi un miracle. Je comprends qu'on puisse sortir de ce film - et de cette scène transformé.


Dans Le voleur de bicyclette :
Là encore, il faut avoir le coeur de marbre pour ne pas être déchiré par ces quelques secondes de regards et de gestes échangés entre le père du film et son fils. Le héros acculé, dépossédé de son oeutil de travail, est contraint pour sauver sa famille de voler une bicyclette. Il est arrêté et hué, croyant perdre du même coup son honneur aux yeux de l'être qui lui est le plus cher : son fils, qui s'est interposé en hurlant. Mais De Sica a la coeur immense de ne pas s'arrêter là. Les deux héros repartent en pleurant. Le père n'ose même pas regarder son fils. Celui-ci (le petit Enzo Stailoa est inoubliable), séchant tant bien que mal ses larmes, prend la main de son père, en un geste qui dit tout du lien imbrisable qui existe entre eux deux.


Dans Mirage de la vie :
La confession d'Annie sur son lit de mort et les funérailles grandioses qui suivent. Scène d'un lyrisme absolument dévasatateur. Où Douglas Sirk rend hommage à la bonté et la grandeur absolues de ce personnage en réunissant des centaines d'invités à la cérémonie, des chevaux blancs, et la voix habitée de Mahalia Jackson. Là encore, peu de scènes atteignent ce degré d'émotion éperdue, sans lien ni chaîne, qui voit tout spectateur doté d'un minimum de coeur sortir les mouchoirs.


Dans La vie est belle :
George comprenant la valeur précieuse de son existence et rejoignant les siens dans son foyer. Capra touche ici à une universalité qui touche au plus au plus profond. On pleure, mais c'est le contraire de la tristesse qui saisit ici : c'est une euphorie qui donne envie de sortir sous la neige et d'aller embrasser tout le monde pour leur dire à quel point on les aime et à quel point la vie est belle.


Dans La fièvre dans le sang :
La conclusion déchirante de ce sublime mémo d'Elia Kazan (son plus beau film à mes yeux), lorsque, des années après leurs amours de jeunesse, Natalie Wood et Warren Beatty se retrouvent, tous deux mariés, et font le constat de leurs destinées manquées. Quand résonnent les vers de William Wordsworth (Though nothing can bring back the hour of splendour in the grass...), on se dit que, quarante ans avant Madison ou Brokeback mountain, Kazan avait déjà tué la concurrence.

Auteur:  .. [ 02 Juin 2008, 21:33 ]
Sujet du message: 

A.I.
Je ne suis pas tres fan des 2 parties du milieu, "Flesh Fair" et "Rouge City", j'ai l'impression quelles sont la pour combler un trou dans le scenario. En revanche, toutes les tortures sentimentales qu'on inflige a ce petit robot, moi ca me met a l'envers. Toute le premiere partie jusqu'a son abandon est vraiment enorme dans la mise en scene (la scene de son "activation" noue deja grave la gorge), et toute la fin a partir de son arrivee a NY et vraiment renversante. Le design des robots du futur (que je croyais etre des aliens au debut), la Fee Bleue, et d'une maniere generale l'ambiance depressive qui teinte tout le film m'ont bien fait chialer :( .
Ca m'a un peu fait penser a Birth d'ailleurs, dans le theme et le traitement.
Un de mes Spielberg favoris.

Auteur:  Qui-Gon Jinn [ 02 Juin 2008, 21:37 ]
Sujet du message: 

.. a écrit:
A.I.
Je ne suis pas tres fan des 2 parties du milieu, "Flesh Fair" et "Rouge City", j'ai l'impression quelles sont la pour combler un trou dans le scenario. En revanche, toutes les tortures sentimentales qu'on inflige a ce petit robot, moi ca me met a l'envers. Toute le premiere partie jusqu'a son abandon est vraiment enorme dans la mise en scene (la scene de son "activation" noue deja grave la gorge), et toute la fin a partir de son arrivee a NY et vraiment renversante. Le design des robots du futur (que je croyais etre des aliens au debut), la Fee Bleue, et d'une maniere generale l'ambiance depressive qui teinte tout le film m'ont bien fait chialer :( .
Ca m'a un peu fait penser a Birth d'ailleurs, dans le theme et le traitement.
Un de mes Spielberg favoris.


Ca aurait merité d'être un poil plus long et d'aller dans le fil ad hoc.

C'est pas ROAD RAGE que tu t'es maté vite fait quoi...

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