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 Sujet du message: Rémanence cinématographique.
MessagePosté: 21 Oct 2011, 10:14 
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Titilleur
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Inscription: 22 Aoû 2011, 02:26
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Ces derniers temps je regarde pas mal de films, le plus souvent en Blu-Ray.
Et il y a un phénomène étrange qui se produit.
Quelques fois un film reste en tête, des scènes sont toujours présente et resurgissent au cours de la journée, sans forcément de raison.
Étrangement ce ne sont pas forcément des scènes spectaculaires, avec moult effets spéciaux qui restent gravées.

Si je pose la question c'est qu'actuellement, et sans que je comprenne pourquoi, j'ai le film DRIVE qui me fait cet effet.
Le visage de l'actrice principale et les conversations avec le Héros, la magnifique scène de l’ascenseur, la mort de son ami, la scène de fin du duel ...
Je trouve que les scène de l'ascenseur et celle du Duel est final, sont mises en scène de manière admirable mais est ce seulement cela qui expliquerait les phénomène ?
Il y a plein de film que j'aime, mais qui ne me font pas pour autant cet effet là ?

Cela vous arrive-t-il ?
Auriez-vous une explication pour ce phénomène ?


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MessagePosté: 21 Oct 2011, 13:27 
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L'impertinent pertinent
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Inscription: 14 Juil 2005, 01:55
Messages: 11421
Localisation: Previously on Premiere
Un peu bordélique ton message. Mais je tente une réponse, qui ne le sera sans doute pas moins...

Y a deux sortes d'images qui me marquent, quasi toujours graphiques, dans le détail, et baignées dans une ambiance singulière.

La première, elle agit lorsque je me surprends à être impliqué à 200% dans un film. C'est le but suprême du cinéma pour moi, mais c'est rare. Quand je m'en rends compte, nécessairement, je prends du recul, et l'image qui me fait face reste souvent gravée comme étant à la fois le point culminant de cette identification au film, et le point précis où j'ai décroché. Je me souviens parfaitement de ma vision en salle d'Irréversible pour cette raison, j'étais à 200%, mais régulièrement je ressortais. Et je replongeais. Du coup j'ai imprimé une bonne vingtaine de moments.

La seconde, c'est lorsque je suis capable face à une image, de me souvenir des années après de ce qui m'a traversé l'esprit au moment précis où je l'ai vue la première fois en salle. C'est souvent lié à des histoires de meufs dans ma vie, d'ailleurs. Et le lien entre les deux peut être assez pervers ou retors. Un plan banal d'Un Prophète me fait toujours aujourd'hui penser à une rupture personnelle, parce qu'au moment où je l'ai vu la première fois en salle, c'est l'association d'idées non calculée qui s'est produite... depuis je ne peux plus les défaire.

J'imagine que c'est la même chose qui se produit avec la musique, l'endroit où tu l'écoutes et le paysage ou la personne que tu as en face de toi au moment de l'écoute.

_________________
I think we're gonna need a helmet.


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MessagePosté: 21 Oct 2011, 14:24 
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Titilleur
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Inscription: 22 Aoû 2011, 02:26
Messages: 62
Z a écrit:
Un peu bordélique ton message. Mais je tente une réponse, qui ne le sera sans doute pas moins...

En fait j'ai beaucoup de mal à expliquer le "truc" à cause de son étrangeté.

Citation:
La première, elle agit lorsque je me surprends à être impliqué à 200% dans un film. C'est le but suprême du cinéma pour moi, mais c'est rare. Quand je m'en rends compte, nécessairement, je prends du recul, et l'image qui me fait face reste souvent gravée comme étant à la fois le point culminant de cette identification au film, et le point précis où j'ai décroché. Je me souviens parfaitement de ma vision en salle d'Irréversible pour cette raison, j'étais à 200%, mais régulièrement je ressortais. Et je replongeais. Du coup j'ai imprimé une bonne vingtaine de moments.


Cela pourrait ressembler à ça.
J'ai été voir le film après avoir lu les critiques ici-même alors qu'à la base ce n'est pas "mon" genre de film.
Et j'ai été touché par cette histoire de rencontre presque banale avec la voisine.
Et bien sur par la manière dont le film a été mis en scène, encore un fois sans que je ne sache pourquoi, je n'ai pas le bagage "technique" pour dire si une mise en scène est foireuse ou pas.
Par contre je sais dire si elles me touchent, et ce fut le cas pour ce film et notamment les scènes qui me restent en mémoire.

Citation:
La seconde, c'est lorsque je suis capable face à une image, de me souvenir des années après de ce qui m'a traversé l'esprit au moment précis où je l'ai vue la première fois en salle. C'est souvent lié à des histoires de meufs dans ma vie, d'ailleurs. Et le lien entre les deux peut être assez pervers ou retors. Un plan banal d'Un Prophète me fait toujours aujourd'hui penser à une rupture personnelle, parce qu'au moment où je l'ai vu la première fois en salle, c'est l'association d'idées non calculée qui s'est produite... depuis je ne peux plus les défaire.


Ce n'était pas mon cas, vu que j'étais seul au ciné donc pas de perturbations extérieures ^^

Par contre les souvenirs que j'ai du film resurgissent un peu comme peu resurgir certaines sensations d'une aventure amoureuse passée.

En tout cas, merci pour ta réponse.


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